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"Ce deuxième but est un véritable scandale": Eric Roy furieux contre l'arbitrage après Brest-PSG

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L'entraîneur de Brest, Éric Roy, estime que le deuxième but d'Ousmane Dembélé n'aurait jamais dû être validé, en raison d'une position de hors-jeu de Nuno Mendes sur l'action. Il a dénoncé "l'incompétence" des arbitres.

Le Paris Saint-Germain s'est largement imposé (2-5) face à Brest pour le compte de la 20e journée de Ligue 1, lors du premier des trois affrontements en février entre les deux clubs, avant le barrage en Ligue des champions. Mais si le score laisse croire que les Parisiens ont déroulé, les hommes de Luis Enrique ont été bousculés par les Brestois et ont même bénéficié d'un arbitrage avantageux, selon Éric Roy. Au micro de BeIn Sports, l'entraîneur brestois s'est plaint de la validation du deuxième but du PSG, l'un des trois inscrits par Ousmane Dembélé, sept minutes après l'égalisation bretonne.

"Prendre 5-2 sur ce match-là, avec ce but-là qui fait toute la différence alors qu'on est dans notre momentum, il n'y a rien de pire pour nous couper les jambes. Derrière on prend 3-1, on a la chance, la niaque, la volonté de revenir à 3-2 malgré tout. Après, bien sûr, on joue notre va-tout sur les deux derniers buts. Mais c'est un véritable scandale ce deuxième but", a-t-il estimé.

Des arbitres "incompétents" qui "ne comprennent rien au football"

L'entraîneur du Stade Brestois s'en est ensuite directement pris aux arbitres de la rencontre, qu'il a qualifiés d'incompétents : "Ce qui est malheureux, c'est qu'il y a des gens à l'arbitrage qui doivent interpréter des situations et qui sont capables de te dire que le joueur parisien ne fait pas action de jeu. C'est de l'incompétence tout simplement."

Il a dévoilé la justification que le corps arbitral lui a donné pour valider le but : "Parfois des attaquants sont devant le gardien, ils gênent parce qu'ils sont en position de hors-jeu... ils ne touchent pas le ballon non plus, mais le but est refusé parce qu'ils gênent la vision du gardien. C'est à peu près la même chose. Les arbitres reconnaissent la position de hors-jeu, mais le quatrième arbitre a dit que la VAR considère qu'il ne fait pas action de jeu donc il n'y a pas de sanction."

"Malheureusement, ce sont des gens qui sont aujourd'hui à l'interprétation et qui ne comprennent rien au football. Quand il y a une interprétation qui doit être faite, ça tombe souvent sur des équipes qui sont contre le Real Madrid, le PSG... C'est compréhensible, ce sont des institutions très fortes, ce qui fait qu'ils ont peut-être une interprétation favorable", a conclu Éric Roy.

Roy, un habitué des critiques envers l'arbitrage

Ce n'est pas la première fois qu'Éric Roy se plaint publiquement de l'arbitrage français. En septembre dernier, il avait affirmé que les arbitres du championnat français n'étaient pas aussi compétents que ceux de Ligue des champions. À l'instar d'autres figures de la Ligue 1, dont Medhi Benatia, son attitude "agressive" et ses "propos déplacés" avaient été réprimandés par le syndicat des arbitres du football d'élite (SAFE).

À voir désormais si la commission de discipline de la FFF se saisira de son cas pour ses propos à l'encontre du corps arbitral. En Coupe de France, Benatia n'avait pas hésité non plus à s'en prendre verbalement à l'arbitrage après l'élimination contre Lille. Pour son comportement à l'égard du quatrième arbitre, il a depuis écopé d'une suspension de trois mois.

LL