Cheick Diabaté, qui régale avec Metz: "Franchement, je me dis que la vie est belle"

L’exil n’aura duré que six mois. Parti à Osmanlispor (Turquie) après avoir joué à Bordeaux, l’AC Ajaccio et Nancy, Cheick Diabaté a effectué son retour en France lors du dernier mercato hivernal. Et ce comeback lui fait le plus grand bien, puisqu’il a déjà marqué trois buts en quatre matchs de L1 depuis son arrivée à Metz. Depuis plusieurs semaines, le championnat de France a donc retrouvé le « Cheick » qu’il avait laissé, à savoir un attaquant efficace mais au style pas très esthétique. Mais les critiques ou les jugements sur son style, le géant malien (1,94m) préfère les prendre avec le sourire.
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« Ça m’est déjà arrivé d’être mal jugé mais ce n’est pas grave, lance l’attaquant de 28 ans au micro de SFR Sport 1. Parfois, quand on est jugé, on se dit de faire mieux, ça nous pousse à mieux travailler, à faire quelque chose de plus. Mais ce sont des choses que je ne calcule pas trop. Le plus important pour moi, c’est ce que j’ai envie de faire. »
« Ma vie c’est foot, foot, foot »
Une façon de voir les choses qui symbolise parfaitement la philosophie de vie de Diabaté, dont le sourire ne quitte pas souvent ses lèvres. « Franchement, je me dis que la vie est belle, elle est magnifique, explique le Messin. Il faut savoir la vivre. Dans ma vie, j’essaye d’être souriant, de comprendre des choses et surtout, j’aime bien les gens. J’ai eu une éducation comme ça. On m’a toujours fait comprendre que, dans la vie, il peut y avoir des moments difficiles mais il ne faut pas baisser les bras. La vie est comme ça. Quand je peux, je discute avec les gens, je rigole. En plus, j’aime bien les gens qui font rire les autres. Ça fait qu’on vit tranquillement. »
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« Je suis quelqu’un qui veut vivre simplement, très simplement, poursuit-il. Aujourd’hui, j’ai un téléphone portable, comme ça si vous ou un ami a besoin de moi, il peut m’appeler. Sinon, moi, ma vie c’est foot, foot, foot. Rien que ça. Que du foot. » Et ça marche très bien.
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