Comment l’OM a renforcé sa sécurité ces dernières années

- - AFP
L’affaire Florian Thauvin a ravivé des souvenirs douloureux à Marseille. Lundi soir, l’attaquant de l’OM s’est fait agressé alors qu’il circulait au volant de sa voiture dans un quartier huppé de la ville. Deux hommes l’ont percuté en scooter avant de tenter de lui dérober sa montre de grande valeur. Le joueur de 23 ans a finalement réussi à s’échapper mais cet incident vient s’ajouter une très longue liste ces dernières années. De Lucho Gonzalez, cambriolé alors qu’il se trouvait dans sa maison, à Hilton, frappé à coup de crosse de revolver devant ses proches, en passant par les frères Ayew, Mario Lemina ou Lassana Diarra, de nombreux joueurs phocéens ont été victimes de ces agressions répétées.
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Président du club de 2009 à 2011, Jean-Claude Dassier, qui a lui-même été « visité », avait mis en place des mesures spéciales pour tenter de protéger son vestiaire. Lui-même faisait venir un vigile entre minuit et 6h du matin. « On avait renforcé la surveillance partout, raconte-t-il à L’Equipe. Tous les joueurs qui en avaient émis le souhait ont eu un gardiennage de nuit. Ça n’a pas toujours arrêté les bandes de voyous. A Marseille, comme ailleurs, ils ne reculent devant rien. »
Des rondes de nuit les soirs de match
Son successeur, Vincent Labrune, avait lui aussi pris le problème au sérieux à son arrivée en 2011. Il s’était fait promettre par Claude Guéant, alors ministre de l’Intérieur, de renforcer la sécurité autour des résidences des joueurs. Le club avait également fait appel à des entreprises privées pour réaliser des rondes de nuit. Un dispositif à 500 000 euros par an qui avait été abandonné en début d’année pour raison budgétaire. Avant que la nouvelle direction, sous le contrôle de Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud, ne la rétablisse le mois dernier pour les soirs de match et les mises au vert. Reste à savoir si l’agression de Thauvin va changer les choses.
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