Comment le rêve de Maël, 14 ans, d’intégrer le centre de formation de l’OM s’est brisé au dernier moment

Des larmes ont coulé... Maël, 14 ans, ne réalisera pas son rêve d’intégrer le centre de formation de l’Olympique de Marseille. En 2021, le jeune latéral francilien y a pourtant cru. Alors qu’il n’a pas encore 12 ans, il est repéré par Nasser Larguet, ancien directeur de l’académie de l’OM. L’adolescent joue alors à Orly, dans le Val-de-Marne. Il vit un rêve éveillé lorsqu’il se rend au centre de formation où il signe un accord de non-sollicitation, assorti d’un contrat aspirant de trois ans. Lui et ses parents en sont convaincus, son destin est en marche. Et son avenir est à Marseille. Oui mais voilà, celui qui a intégré l’INF Clairefontaine a vu son rêve se briser au mois d’avril lorsque Ludovic Paradinas, le successeur de Nasser Larguet aux commandes du centre de formation olympien, remet en cause son arrivée à l’OM.
La maison avait été mise en vente, le papa muté à Marseille...
Pas assez physique aurait-on indiqué à l’entourage du jeune joueur de 1,69m. "Ils ont jugé que Maël n’était pas prêt dans l’immédiat à être surclassé en U17 Nationaux (la catégorie U16 venait d’être supprimée) ce qui peut paraître surprenant puisque la nouvelle direction ne l’a pas vu jouer", regrette Stéphanie Quincé, sa maman, interrogée samedi par Le Parisien. Une version démentie par le club selon le quotidien. L’OM expliquerait cette volte-face par la décision de réévaluer de façon globale les joueurs recrutés.
Quoiqu’il en soit, le coup de massue est terrible pour Maël. La désillusion est d’autant plus grande pour ses parents qui avaient préparé leur nouvelle vie à Marseille auprès de leur fils. La maison avait été mise en vente (elle n’a finalement pas été vendue) et le père muté dans la cité phocéenne au mois de décembre. Il y vit toujours en location, tandis que le jeune Maël a repris une licence à Montrouge. "C’était notre choix de l’accompagner, on ne nous a pas forcé la main, même si on dépense de l’argent aujourd’hui pour rien", soupire Stéphanie Quincy, qui a pu garder son travail dans le secteur de la petite enfance. Quant au jeune Maël, après avoir séché ses larmes, il rêve toujours de devenir footballeur professionnel même s'il a un peu perdu confiance en lui.