Cris racistes à Dijon: Obraniak veut des interdictions de stade à vie

Après les cris racistes à l'encontre du défenseur français Prince Gouano vendredi soir lors de Dijon-Amiens en L1 (0-0), se pose maintenant la question des sanctions. Rapidement interpellé, et placé en garde à vue, l'auteur des débordements risque théoriquement une peine de prison, une lourde amende et une interdiction de stade.
Pour Ludovic Obraniak, consultant RMC Sport, cette dernière devrait être infligée à vie pour les supporters coupables d'insultes racistes.
"Tolérance zéro"
"J’ai déjà vu ça de joueur à joueur, au Stadium de Toulouse quand je jouais à Lille, se rappelle l'ex-international polonais dans Réveil Matin Week-end. Je tairai le nom des protagonistes, mais je me souviens d’une altercation avec des insultes racistes. Le joueur qui avait été ciblé était interloqué… Sauf que dans ces moments-là, il n’y a rien sur quoi s’appuyer, c’est parole contre parole. Mais là, dans ce cas (celui de Dijon), on a des images, de quoi étayer le témoignage et il faut que les sanctions soient à la hauteur des enjeux. Si ce supporter fait 48 heures de garde à vue et qu’au bout de six mois ou un an, il peut revenir dans un stade, ça ne va pas. Pour moi, ce type de faits doit être sanctionné par une interdiction de stade à vie. Point barre. C’est tolérance zéro."