Di Maria agace le PSG

Décevant depuis le début de la saison, Angel Di Maria commence sérieusement à irriter son club, le Paris Saint-Germain, aussi bien les joueurs que les dirigeants. Outre son niveau de jeu, l’Argentin interpelle pour son  attitude et son manque d’investissement.

Sur et en dehors du terrain, Angel Di Maria est en souffrance. En Espagne, le procureur de Madrid a engagé une enquête pour fraude fiscale contre l’Argentin, pour des faits qui remontent à son passage au Real Madrid (2010-2014). D’ailleurs, des évènements extra-sportifs pourraient encore toucher l’ancien joueur du Benfica Lisbonne dans les prochains jours.

Sur le terrain, l’ailier est aussi en difficulté. Au PSG, il ne fait plus l’unanimité. Son entraineur, Unai Emery, l’a réprimandé de manière virulente après la lourde défaite à Montpellier (3-0) la semaine dernière. Et son bilan statistique n’est pas bon. En 13 matchs de championnat cette saison, Di Maria n’a marqué qu’un but et délivré cinq passes décisives. C’est beaucoup moins bien que la saison passée, où dans le même laps de temps, il avait marqué quatre buts et signé neuf passes décisives. En interne, on lui reproche son individualisme mais aussi son manque d’investissement alors qu’il est mis dans les meilleures conditions.

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Emery va le voir avant Nice

« Il fait souvent la gueule, il ne montre pas de joie de vivre, c’est assez épuisant de voir un joueur qui ne donne pas l’impression d’être heureux dans un vestiaire » confie un proche du PSG. Le joueur ne donne pas le sentiment d’avoir envie de s’inscrire dans la durée au club. Au sein du Paris Saint-Germain, on espérait que Di Maria devienne un leader technique après le départ de Zlatan Ibrahimovic.

D’ailleurs, une scène a irrité le vestiaire parisien. Après le match contre l’Olympique de Marseille, Angel Di Maria s’est agacé et a demandé à jouer à droite. Une requête acceptée par Unai Emery, qui replace Lucas à gauche. Ce changement tactique a contrarié certains joueurs du PSG, dont Lucas, qui ne comprend les privilèges accordés à l’ancien Madrilène. D’autres joueurs offensifs, comme Jesé et Hatem Ben Arfa, n’ont pas compris le temps de jeu accordé à Di Maria et la tolérance d’Emery envers lui. L’Argentin est dorénavant dans le viseur de son président, Nasser Al Khelaifi. Et dans celui de son coach, Unai Emery, qui a prévu de le rencontrer avant le choc contre Nice, ce dimanche (20h45, 17e journée).

la rédaction avec Mohamed Bouhafsi