Diakhaby, le Roazhon Park, Salibur : les tops et flops de Rennes-Guingamp

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LES TOPS
Diakhaby, un souffle précieux
Entré à la 77e minute de jeu et plutôt discret dans la fin de match entre Rennes et Guingamp, Adama Diakhaby a surgi de sa boite au bon moment, dans les ultimes secondes du money time (90e+2), pour offrir trois points précieux aux Rouge et Noir, qui confirment, dans la douleur, leur bonne santé à domicile (4 victoires de rang au Roazhon Park). Le jeune attaquant rennais (20 ans) a bonifié sans sourciller une offrande de Kamil Grosicki. De quoi confirmer les propos tenus fin août par notre consultant football et ancien entraîneur du club breton, Rolland Courbis : « Je ne serais pas étonné que ce soit un joueur qui explose très rapidement. Il a le talent pour jouer en Ligue 1 dans un avenir très, très proche, voire maintenant ». Fin connaisseur « le Coach »…
Ntep, ça va mieux
Poussif depuis le début de la saison, voire parfois assez décevant, Paul-Georges Ntep avait des jambes ce vendredi soir, sur la pelouse du Roazhon Park. Des jambes et un comportement positif. On a rarement vu l’international français s’énerver. On l’a souvent vu, par contre, faire la différence sur son côté gauche – comme sur ce grand pont passé à Kerbrat (18e) - et tenter de trouver Giovanni Sio (33e, 37e). L’ancien Auxerrois a bien failli être décisif en provoquant un penalty et l’expulsion de Diallo (65e). Mais Johnsson a eu le dernier mot face à Grosicki. Son coup franc (88e) détourné par le mur guingampais a aussi bien failli faire mouche.
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Au moins en tribunes, il y a eu de l’ambiance
Il n’y a pas eu beaucoup de spectacle, ce vendredi soir, à Rennes, lors d’un Celtico très, très pauvre en première période (une seule frappe cadrée en huit tirs !). Cela n’a pas empêché le public local de donner de la voix. Le Roazhon Park a donné de la voix et a été constant dans l’effort, contrairement aux 22 acteurs sur la pelouse. Mention très bien, forcément, pour la montée de son à la 35e minute, référence au département (Ille et Vilaine) de la ville.
LES FLOPS
Diallo pas dans le coup
Le milieu de terrain guingampais n’était pas dans un grand soir. Et, tout seul comme un grand, il a écourté son passage sur la pelouse du Roazhon Park. Bêtement averti pour avoir laissé traîner sa main sur le visage de Benjamin André 39e), Moustapha Diallo a vu jaune une deuxième fois, donc rouge, un peu trop naïvement en tirant le maillot de Ntep en pleine surface. Si son exclusion n’a pas eu de conséquences immédiates, elle aura fini par user Guingamp, qui craquera dans les dernières secondes de la partie, malgré l’excellent match de sa charnière centrale Sorbon-Kerbrat.
Sio n’avait pas le compas dans l'oeil...
... ni dans les pieds. Ah, on ne pourra pas lui reprocher d’avoir essayé. Mais devant un Roazhon Park quasiment plein à craquer, l’avant-centre du Stade Rennais a (trop) multiplié les tentatives hors-cadre. A la 33e, la 37e et surtout à la 51e minute, où il expédie bien trop haut un service de Baal. Remplacé par Wesley Saïd (60e), qui a apporté un peu de vie mais pas le réalisme attendu.
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L’incroyable raté de Salibur
Pendant longtemps, c’est Marcus Coco qui semblait destiné à occuper cette case. Trop maladroit, trop brouillon aussi. Puis est arrivée cette 80e minute et ce contre express pour l’En Avant. Un trois contre un… que Yanis Salibur, bien servi par Jimmy Briand, va complètement avorter d’une frappe du droit en force, hors-cadre. Il y avait clairement mieux à faire (une autre remise ?), d’autant que ce contre aurait permis à Guingamp de frapper un joli coup. Treize minutes plus tard, ce raté énorme sera sanctionné par le but de Diakhaby (90e+2).