Digard sur son avenir à Nice: "On est en train de démontrer qu'on a les capacités"

Maintenu jusqu'en juin, Didier Digard ne sait pas encore s'il sera encore l'entraîneur de l'OGC Nice la saison prochaine. Son bilan actuel de 13 matchs toutes compétitions confondues plaide pour lui. Mais en parallèle, des rumeurs circulent sur des discussions menées par le club pour un éventuel remplacement lors du mercato. "Ce serait une déception personnelle", admet Didier Digard, invité mercredi soir de Rothen s'enflamme sur RMC.
"On travaille très dur, en tout cas", assure l'ancien milieu de terrain, désireux de poursuivre sa mission à la tête des Aiglons. "On est en train de démontrer qu'on a les capacités de continuer. Mais ce n'est pas une chose à laquelle je prête attention. C'est le meilleur moyen de dévier de ce qu'on fait actuellement. Je reste focalisé sur la saison. Si les résultats sont là, il n'y a pas de raison de changer. (...) Je suis très confiant, ça viendra naturellement", a ajouté celui qui s'inspire notamment de Quique Setién et de Claude Puel.
"Je suis proche des joueurs pour pouvoir être dur"
En attendant, Didier Digard s'apprête à passer les tests d'entrée en vue de l'obtention du diplôme obligatoire (BEPF) à l'exercice du métier d'entraîneur en Ligue 1. Car c'est bien sans ce sésame que l'ancien adjoint de Lucien Favre est parvenu à redresser l'équipe à partir du mois de janvier.
"On a eu une seule séance avant notre premier match, qu'on gagne 6-1, rappelle-t-il. Forcément, les joueurs voient tout rose et c'est plus facile. Ils vous écoutent beaucoup plus et prennent confiance. C'est un groupe de qualité, donc les mecs ne peuvent pas tout perdre. Puis on a bossé sur la confiance, sur ce qu'on voulait mettre en place. (...) Je suis proche des joueurs pour pouvoir être dur. Je suis beaucoup plus facile à expliquer les choses et à être dur avec une personne que j'aime, que j'estime. Après, c'est leur faire adhérer à ce qu'on met en place, les considérer, leur donner de l'importance pour qu'ils comprennent pourquoi on met ces choses en place. S'ils y croient, ils vont être plus performants que si on les laisse découvrir ce qu'on veut faire".