
Fair-play financier: l’OM sur la voie d'un accord de réglement

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Frappé d’une pénalité de 100.000 euros l’été dernier dans le cadre du fair-play financier, l’Olympique de Marseille est depuis resté sous étroite surveillance. Le club marseillais et l'UEFA travaillent main dans la main sur ce sujet. "Un travail et des échanges positifs", c’est ainsi que l’OM présente le fruit de ces concertations. Le FPF est un sujet sur lequel l’OM travaille ardemment, mais il n’y a pas encore, chez les dirigeants, de réelles craintes de voir le club frappé d’un encadrement de la masse salariale ou d’une interdiction de recruter.
Un accord trouvé avant la fin de la saison
D’autant que l’ICFC (instance de contrôle financier des clubs) prend en compte les particularités (fortes dépenses lors des premières années) des clubs qui ont été repris récemment par un investisseur. “M. Frank McCourt a repris l’Olympique de Marseille en état de quasi-cessation de paiement”, a d’ailleurs tenu à rappeler le club après la parution d’un article de l’Equipe.fr annonçant de possibles sanctions prononcées à l’encontre du club.
L’Olympique de Marseille confirme qu’il travaille "sur une trajectoire financière à moyen terme". "Cette volonté et le plan d’affaires qui en découlent ont été largement partagés avec l’UEFA depuis janvier 2017", précise le club. Dans ce cadre, l’UEFA acceptera que l’OM dépasse (d’un certain montant négocié à l’avance) les 30 millions de déficit habituellement autorisés, en incluant quelques amendes, là aussi négociées avec le club. L’OM est cependant très prudent, même si l'accord de règlement sera probablement trouvé avant la fin de la saison.
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Au centre de toutes les discussions
Car entre le classement de Ligue 1, les recettes impactées par les huis clos, l’élimination prématurée en Ligue Europa ou encore la perspective de ne pas se qualifier pour la Ligue des champions, l’OM reconnaît que "le club devra s’adapter", notamment lors du marché des transferts. Mais cela aurait été le cas même sans une contrainte liée au FPF. En l’absence d’une qualification pour la Ligue des champions, le club a moins de marge de manoeuvre et peut se voir contraint par la nécessité de vendre des éléments.
Lors des différentes échanges entre Jacques-Henri Eyraud, Andoni Zubizarretta et Rudi Garcia, les restrictions imposées par le règlement du FPF ont rythmé à intervalles réguliers les réunions concernant le mercato. Garcia a même parfois évoqué le sujet en conférence de presse quand des questions sur le sujet étaient au programme. Il s’est aussi invité récemment lors de la réunion avec les leaders de groupes de supporters. Preuve que l’on ne prend pas le sujet à la légère.