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FIFA 17 – PSG-OM : nos conseils tactiques à Rudi Garcia pour faire un coup au Parc

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Dimanche soir, l’Olympique de Marseille se déplace sur la pelouse du PSG pour le choc attendu de la 10e journée de Ligue 1. Un choc complètement déséquilibré sur le papier et qui ne semble pas favorable aux Marseillais… sauf si ces derniers tentent un coup sur le plan tactique. Alors on a simulé la rencontre sur FIFA 17 en testant trois schémas tactiques différents, autant pour rassurer les supporters phocéens… que pour donner des idées, qui sait, à Rudi Garcia.

Intronisé nouvel entraîneur de l'OM trois jours avant le classique face au PSG, il y a mieux, beaucoup mieux comme entrée en matière. Mais voilà, Franck McCourt, le nouveau propriétaire du club phocéen, en a décidé autrement, en débarquant Franck Passi ce jeudi et en nommant à sa place Rudi Garcia.

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Certes, des classiques bouillants comme il faut, l'ancien entraîneur de Lille en a connu en Italie. On peut même dire qu'avec les confrontations entre la Roma et la Lazio, il a même été plutôt bien servi. Mais là, il n'aura que peu de temps pour connaitre ses joueurs, épouser les limites de son effectif et préparer son groupe à réaliser un coup sur la pelouse du Parc. Alors pour lui soulager un peu l’esprit, nous avons simulé le match de dimanche, non pas une, non pas deux, mais trois fois et avec trois schémas tactiques différents. Oui, parce que pour faire un coup au Parc et éviter la fessé que beaucoup prédisent, il faudra bien tenter un truc inédit Rudi.

L’OM en 5-4-1 : tout bon pour Sakai

On n’a rien inventé : quand on craint l’adversaire et que ce dernier est largement supérieur à soi, il vaut mieux bétonner. Encore plus quand on se déplace avec la 9e défense du pays (10 buts) sur la pelouse de la 2e attaque de Ligue 1 (19). Cela n'aura certainement pas échappé à Rudi Garcia. Alors rien de mieux à lui proposer dans un premier temps qu’un bon vieux 5-4-1 des familles, avec un axe central Fanni-Doria-Hubocan derrière.

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Difficile dans cette configuration de faire du jeu (hey ! on n’est pas venu là pour ça messieurs). Les occasions parisiennes (6 tirs, dont 3 cadrés) se succèdent en pagaille (Di Maria, Cavani, Verratti et même Aurier). En vain, la défense renforcée de l’OM tient le choc, articulée autour de latéraux très, très appliqués à l’image de Sakai (7,5), une fois n’est pas coutume, meilleur défenseur olympien de cette simulation ! L'effet Garcia, sans aucun doute.

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L’OM en 4-4-1-1 : le réveil (enfin) de Vainqueur

Bon, un match nul pour commencer cette simulation, c’est pas mal hein Rudi ? Mais avec une seule frappe et en plus hors-cadre de la part de Bafé Gomis, pas sûr que cela plaise au nouveau repreneur, l’Américain Franck McCourt, qui rêve de détrôner le PSG. Alors cette fois, on a opté pour un schéma un peu moins défensif mais solide quand même, le 4-5-1 ou plutôt sa déclinaison en 4-4-1-1.

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Le résultat sur le terrain ? Des Marseillais beaucoup plus entreprenants (6 tirs, 2 cadrés contre 5 tirs et 2 cadrés pour les Parisiens) beaucoup plus dangereux aussi, à l’image d’un Gomis particulièrement maladroit (les mauvaises langues diront que cela est assez réaliste) et qui ira même manquer un penalty face à Alphonse Areola. Bref, un match équilibré, face à des Parisiens tous aussi dominateurs que lors du match précédent mais moins incisifs, la faute à l’abattage d’un… non pas de Lassana Diarra (avouez que c’est lui que vous attendiez) mais de… William Vainqueur. Et si l’ancien Nantais profitait du classique pour réaliser son meilleur match de la saison sous les couleurs olympiennes ? Hypothèse tout à fait plausible puisque Vainqueur retrouvera dimanche sur le banc son ancien entraîneur à la Roma... encore une conséquence de l'effet Garcia.

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L’OM en 4-4-2, le déclic N’Jié ?

Dernier schéma tactique de notre simulation. On décide d’associer Gomis et N’Jié en pointe, soutenus par des milieux offensifs excentrés (Thauvin-Cabella) et un double pivot devant la défense (L.Diarra-Vainqueur). Un 4-4-2 donc plutôt offensif, qui sied plus aux préceptes de jeu de Garcia, qui ne voudra certainement pas tendre les deux joues face au PSG.

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Le schéma est audacieux et après une bonne causerie dans le vestiaire (merci Rudi), les joueurs sont remontés à bloc. L’idée ? Jouer les yeux dans les yeux avec le grand Paris. L’effet du classique fait son effet (5 tirs, 3 cadrés, 47 % de possession de balle) : après avoir buté à deux reprises sur Areola et vu Vainqueur expédier une reprise largement hors du cadre parisien, Clinton N’Jié fait taire le Parc, profitant d’une énorme erreur de relance de Marquinhos. Et c'est Rudi qui est soulagé.

Et alors qu’Adrien Rabiot manque de peu d’égaliser, c’est encore N’Jié qui est tout proche de s’illustrer à nouveau en toute fin de partie. Score final : 0-1, le coup est parfait et a autant reposé sur le bon match de N’Jié que sur l’abattage de Lass Diarra au milieu. Si les Marseillais (et surtout Rudi) lisent ces lignes, ils savent peut-être par quoi passe un coup de poker dimanche soir sur la pelouse du Parc…

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Alix Dulac