Filets, vidéos, grilles... les pistes à l'étude de la LFP pour la sécurité dans les stades

Alors que la prochaine réunion avec les différents ministres concernant la sécurité dans les stades - qui doit déboucher sur des décisions fermes et concrètes - est programmée jeudi 16 décembre, la LFP planche sur plusieurs mesures. En ce qui concerne la sécurisation des stades, la Ligue veut :
- vérifier d’ici la fin de saison tous les systèmes de vidéo-protection des stades afin de s’assurer de leur efficacité
- généraliser la mise en place d’un système de filet amovible dans tous les stades et qui pourrait être activé au cas par cas en fonction du niveau de risque du match.
- généraliser la mise en place d’un système anti-intrusion qui serait activé au cas par cas (grilles, plexiglas, barrières Wembley, fosse, barrière accordéon…)
La LFP veut aussi totalement redéfinir le protocole de cellule de crise en cas d’arrêt d’un match. Elle propose un dispositif en 3 étapes : la préparation, le déroulement, la communication.
La préparation :
D’abord, identifier les participants : un représentant de chaque club avec délégation de pouvoir (hors président), le délégué de la LFP, l’arbitre, le préfet, la DDSP (direction départementale de la sécurité publique), une main courante sous la responsabilité du club recevant (qui permet de consigner l’ensemble des échanges). C’est le délégué du match qui a la charge de déclencher la cellule de crise.
Le déroulement :
Prise de parole de chacun des participants qui doivent exprimer clairement leur position sur la reprise ou non du match. L’ensemble des débats doit être consigné dans la main courante. Un dernier tour de table pour confirmer et synthétiser la position de chacun.
La prise de décision :
· il appartient à l’arbitre de prendre la décision finale de reprise ou d’arrêt définitif du match d’un point de vue sportif.
· dans le cas où un acteur du jeu serait blessé ou agressé physiquement à la suite d’un incident en tribune, le match est automatiquement arrêté définitivement
· dans le cas où la position de l’arbitre et de l’autorité publique (Préfet) diffère alors c’est la position de l’autorité publique qui prime. Le Préfet se substituant à l’arbitre pour prendre la décision finale.
La communication :
Les participants déterminent les modalités de communication de la décision. Le délégué informe le diffuseur. Le représentant de chaque club communique la décision au sein de son club. Le club recevant et l’autorité publique déterminent les modalités de communication auprès des spectateurs.
Ces propositions à l’étude doivent être finalisées la semaine prochaine avant d’être validées lors de la réunion du jeudi 16 décembre en présence des ministres, des présidents de la LFP, FFF et des présidents de clubs.