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Galtier réagit à l'interdiction des supporters niçois à Montpellier: "C'est quoi la prochaine étape ?"

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Christophe Galtier a réagi jeudi à l'interdiction de déplacement des supporters niçois à Montpellier (samedi 17h). L'entraîneur "ose espérer que le transfert de Delort n'est pas la seule raison" comme cela a été avancé par les autorités.

Les supporters niçois ne pourront pas se rendre à Montpellier samedi pour soutenir leur équipe (28e journée, 17h), a annoncé la préfecture de l'Hérault dans un communiqué publié mercredi. Parmi les différentes raisons avancées, l'une d'entre elle a particulièrement interpellé les fans du club niçois.

Pour le préfet, "le départ surprise" d'Andy Delort, transféré de Montpellier à Nice le 28 août, "n'a pas été accepté par les ultras montpelliérains qui n'ont pas pardonné cette défection de dernière minute de ce natif de l'Hérault."

"J'ose espérer que le transfert de Delort n'est pas la seule raison"

Interrogé en conférence de presse, à deux jours de la rencontre, l'entraîneur niçois Christophe Galtier est apparu agacé par cet arrêté préfectoral. "J'ose espérer que le transfert d'Andy (Delort) n'est pas la seule raison. Mais c'est quoi la prochaine étape ? Un joueur ne pourra plus jouer face à son ancien club ? Demain, si un joueur de Marseille est transféré à Nice, on va l'interdire de jouer parce qu'il y a des risques de trouble de l'ordre ? C'est dommage que nos supporters ne puissent pas se déplacer et assister à ce match. C'est important de pouvoir compter sur leur soutien. La présence du public est un atout supplémentaire."

Ce jeudi, les ultras montpelliérains ont communiqué qu'ils n'assisteraient pas au match. Les principaux groupes de supporters boycottent les matchs du MHSC depuis le début de la saison en raison du pass vaccinal, réduisant donc les risques de débordement samedi.

La préfecture de l'Hérault a également avancé une série d'événements violents ayant opposés les ultras des deux clubs comme motif d'interdiction. Elle rappelle un épisode datant de 2014, quand "cinq ultras du club azuréen (avaient été) sévèrement rossés" aux alentours de Montpellier. Le préfet considère que "l'association Populaire Sud de Nice" aurait "décidé de profiter de ce déplacement dans l'Hérault pour laver cet affront". 

Par Hugo Rondet