"Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis": la mise au point de Valentin Rongier après sa signature à Rennes malgré ses déclarations passées

Après six années de bons et loyaux services à l'OM, Valentin Rongier a décidé de changer d'air lors du mercato estival et s'est engagé ce lundi avec Rennes. Une signature qui a suscité de nombreuses critiques, à Nantes où il a été formé, et chez certains ultras rennais qui n'ont pas oublié ses piques quand il portait le maillot des Canaris. Invité à commenter les remarques contre lui, le milieu de 30 ans a justifié sa position.
"Bien sûr que je les comprends. Je suis assez sensé comme personne et je les comprends parfaitement. Chacun peut avoir son avis et je l’entends aussi. Il y en a qui sont contre ma venue, il y en a qui sont pour", a glissé Valentin Rongier lors d'un entretien vidéo diffusé sur la chaîne YouTube du Stade Rennais. "Je sais que c’est la règle du jeu. Maintenant, c’était il y a longtemps. C’était aussi un contexte différent parce que j’étais joueur de Nantes."
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"On ne peut plus rien dire et on ne peut plus rien faire"
Formé chez les Canaris, Valentin Rongier a expliqué en avoir fait des tonnes pour marquer son appartenance à Nantes. Mais selon lui, et notamment le coup des "chèvres" dont le milieu avait même parlé, c'est du passé et cela reste du chambrage. Et visiblement le club lui a pardonné comme le suggère cette figurine de chèvre offerte au trentenaire en marge de son recrutement.
"Quand on est passé par le centre de formation, que ce soit du côté de Rennes ou du côté de Nantes, je pense qu’on essaye de cultiver un petit peu cette rivalité et ce derby. Mais pour moi, si vous reprenez mes propos et mes chambrages, ça a toujours été bon enfant. Je n’ai jamais voulu manquer de respect à l’institution Rennes ou à leurs supporters", a encore affirmé la nouvelle recrue du club breton. "S’il y en a qui se sont sentis blessés ou offensés par mes propos, dans ce cas-là j’en suis navré."
"Mais pour moi c’est ce qui fait aussi la beauté de notre sport, c’est alimenter ces derbys et ces matchs à tensions avec quelques petites piques et quelques chambrages comme j’avais pu le faire avec M’Baye (Niang) à l’époque."
Non sans oublier de confirmer qu'il n'avait aucun problème avec l'attaquant passé par Rennes, Valentin Rongier a poursuivi son petit plaidoyer pour le droit de chambrer.
"Que ça se perde un petit peu, je trouve ça dommage parce qu’on ne peut plus rien dire et on ne peut plus rien faire. Rendez-vous compte déjà des proportions que ça prend pour des petits chambrages", a enchaîné la recrue rennaise auprès des médias du club. "C’est pour ça, aujourd’hui, je suis déçu de voir la tournure que ça prend parce que ce n’est que du plus pour notre sport. Quand les gens parlent entre eux, ils se chambrent. Ils disent: 't’as vu, untel a parlé du club'. Pour moi c’est ça le foot et c’est ça la vie. On a le droit de rigoler."
Rongier insiste sur un contexte "complètement différent"
Après avoir fait ses excuses auprès de ceux qu'il aurait pu offenser, mais "sans regretter" ses propos tenus à l'époque, Valentin Rongier espère désormais se faire apprécier par les supporters du Stade Rennais. Et selon lui, c'est en brillant sur le terrain dans l'équipe dirigée par Habib Beye qu'il pourra se faire adopter par le public du Roazhon Park. Mais qu'on se le dise, le Valentin Rongier version 2025 n'est plus le même que celui qui chambrait Rennes du côté de Nantes.
"Il y a du temps qui est passé, il y a un homme qui a grandi alors que c’était un jeune adulte. Je ne sais même pas quel âge j’avais quand j’ai fait ces déclarations mais j’avais fait toute ma vie ou presque à Nantes", a encore justifié le principal intéressé. "Je crois même que c’était la veille d’un derby donc le contexte était totalement différent. Encore une fois, je peux comprends que certains s’amusent à reprendre ces propos-là en disant que j’ai dit que je ne signerais pas."
Avant de conclure: "Oui, c’est la vie et il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Pour moi le contexte est complètement différent. Et aujourd’hui le projet du Stade Rennais est parfait pour moi."