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Incidents Nice-OM: Sampaoli "accepte" les sanctions de la LFP

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Jorge Sampaoli, qui s'était rendu à Paris mercredi pour défendre la cause marseillaise, estime qu'il faut "accepter" les décisions prises par la commission de discipline de la LFP. L'entraîneur de l'OM entend désormais tourner la page.

Il ne veut surtout pas relancer le débat. Questionné ce vendredi sur les décisions prises par la commission de discipline de la LFP après les graves incidents survenus lors de Nice-OM, Jorge Sampaoli n’a pas souhaité entrer dans une quelconque polémique.

"J'ai déjà tout dit lors de mon audition"

"Je pense que mon opinion ne vaut pas grand-chose. Ce qui est important, c’est la décision de la commission. Il faut l’accepter, peu importe ce que chacun pense de cette décision. Je suis un entraîneur, j’ai déjà tout dit lors de mon audition. Eux savent ce que je pense de ce qui s’est passé. Nous devons maintenant jouer et progresser comme équipe. La justice prend des décisions tous les jours, il faut les accepter et continuer", a réagi l’entraîneur marseillais en conférence de presse. Il s'était rendu mercredi à Paris pour défendre la cause de son club.

Jeudi, l’OM a regretté dans un communiqué un manque de "fermeté" de la part de la Ligue, qui a notamment décidé que le match Nice-OM, comptant pour la troisième journée de Ligue 1 et qui avait été interrompu le 22 août après 75 minutes de jeu, serait rejoué sur terrain neutre et à huis clos. La commission de discipline a également infligé aux Aiglons un retrait de deux points au classement, dont un avec sursis.

Nice ne fera pas appel

Alvaro Gonzalez, qui avait jeté un ballon en direction du public niçois, a lui été suspendu pour deux matchs ferme alors que Dimitri Payet a reçu une suspension d'un match avec sursis. Après avoir reçu des projectiles, le Réunionnais avait renvoyé deux bouteilles dans la tribune des ultras niçois. Cité dans le communiqué de l’OM, le président du club Pablo Longoria a estimé que les sanctions prises par la commission ne semblaient "pas tenir compte du climat délétère qui a entouré cette rencontre".

"Nos joueurs, qui devraient être les acteurs d’un match de football, ont été ce soir-là les victimes. Dans ce cas précis, les punir eux-mêmes de violences, me semble être une solution de facilité", a-t-il jugé. Nice, par la voix de son président Jean-Pierre Rivère, a de son côté annoncé sa décision de ne pas faire appel. Un choix pris les dirigeants et les actionnaires pour des raisons éthiques et morales.

RR avec FGe