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"Je ne pouvais pas y aller", Nasri raconte comment l'OL a tenté de le recruter en 2008

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Invité de l'émission "Zack En Roue Libre" lundi sur Twitch, Samir Nasri est revenu sur son départ de l'OM en direction d'Arsenal à l'été 2008. L'ancien Marseillais révèle avoir refusé une offre de l'OL, supérieure à celle des Gunners. Et explique pourquoi il a décliné la proposition du président Aulas.

Samir Nasri s'est montré fidèle et redevable à l'OM. Invité de l'émission Zack en roue libre sur Twitch ce lundi, l'ancien joueur est revenu sur son départ du club phocéen à l'été 2008. A l'époque, l'ancien milieu offensif avait une offre d'Arsenal, où il a fini par signer, mais aussi de l'Olympique Lyonnais.

L'OL s'était déjà intéressé à Franck Ribéry en 2007, qui avait alors quitté l'OM en direction du Bayern Munich. "Ils font ça avec Franck. L'année d'après, ils viennent me voir à Cassis, à l'époque chez Jean-Pierre Bernès. Il y avait Bernard Lacombe et Rémi Garde. On discute et attention, ils ont fait une meilleure offre de contrat qu'Arsenal, a confié l'actuel consulant Canal+. Mais je ne pouvais pas aller à Lyon. Je suis Marseillais, je ne pouvais pas."

Le beau geste pour l'OM

Formé à l'OM, Samir Nasri avait rejoint Arsenal contre 16 millions d'euros. "Je donne l'accord à Arsenal et il y a le président Aulas qui m'appelle et refait une offre. Quand je la regardais, je me disais 'oh'. Mais non, je suis parti à Arsenal", a raconté l'homme de 35 ans.

Samir Nasri s'est senti aussi redevable envers son club formateur, prologeant son contrat avant de partir. "Je pouvais signer à Arsenal libre, comme plein de joueurs du centre de formation de Marseille l'ont fait, mais c'était impossible pour moi", a lancé l'homme aux 41 sélections avec l'équipe de France.

"C'est ma ville, mon club, j'ai été formé là-bas, je ne pouvais pas partir pour zéro comme ça et dire 'ciao, je me suis servi de vous'. C'est impossible, j'étais obligé de prolonger et de faire gagner une indemnité à mon club, a glissé Nasri. Mais je ne devais pas me sentir lésé non plus."

GL