"Je vais me sentir à la maison", pourquoi l’OM mise sur des joueurs algériens

Avec les arrivées d’Ismaël Bennacer et Amine Gouiri au mercato d’hiver, l’OM peut compter sur deux internationaux algériens dans son effectif. S’il se défend de "regarder la carte d’identité" quand il recrute, le directeur du football marseillais Medhi Benatia reconnaît que l’adaptation des Algériens à Marseille est facilitée par un environnement proche du pays du Maghreb.

A l’OM, tous les feux sont au vert cette saison. L’expression prend encore plus son sens depuis quelques jours et les arrivées d’Amine Gouiri et Ismaël Bennacer au mercato d’hiver. Les deux Verts comptent respectivement 12 et 50 sélections avec l’équipe nationale d’Algérie. Voir débarquer deux Fennecs à l’Olympique de Marseille ravit forcément une cité qualifiée de "plus grande ville algérienne de France" par le maire Benoît Payan.

Pour Medhi Benatia, à l’origine des arrivées de l’ancien Rennais et de l’ancien Milanais, développer la filière algérienne à l’OM n’est pas un plan programmé: "On ne regarde pas la carte d’identité lors du recrutement, la considération est liée à la CAN, surtout " précise le directeur du football dans les colonnes de L’Equipe.

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Benatia: "Aujourd’hui, tout club en Europe aimerait faire un Bensebaini, un Aït-Nouri…"

Mais le dirigeant marocain reconnaît que les joueurs algériens ont la côte sur le marché des transferts et que leur adaptation dans un club comme l’OM est facilitée par l’environnement marseillais: "Aujourd’hui, tout club en Europe aimerait faire un Bensebaini, un Aït-Nouri… Mais il est logique que l’international algérien ajoute ce paramètre à sa réflexion: 'Je vais me sentir à la maison, je vais être accueilli ainsi, et si les résultats sont bons, l’adoption va aller très vite'", observe Benatia. Deuxième de Ligue 1, l’OM se déplace à Auxerre samedi soir (21h05) pour le compte de la 23e journée de Ligue 1.

ABr