L'efficacité de Cavani, le coaching de Genesio, le contraste Ben Arfa... le debrief d'OL-PSG

Grâce à un doublé de l’inévitable Edinson Cavani, le PSG s’est imposé à Lyon (1-2) ce dimanche en match de clôture de la 14e journée de Ligue 1. Dominateur en première période, les Parisiens ont davantage souffert après la pause. Ils reviennent à un point du leader niçois.

Le contraste ben Arfa

Il n’avait plus été titularisé par Unai Emery en Ligue 1 depuis le 9 septembre et un match face à Saint-Etienne (1-1, 4e journée). Accueilli par les sifflets du Parc OL, Hatem Ben Arfa a justifié la confiance du technicien espagnol. Positionné en meneur de jeu, entre l’axe et le côté droit, proche de Marco Verratti, il a d’abord joué simple, multipliant les passes courtes. Actif au pressing, il a hérité d’un carton jaune (19e) suite à une semelle sur Maxime Gonalons. Il a accompagné la montée en puissance parisienne, en prenant de plus en plus de risques, comme sur cette percée plein axe (36e) mal conclue par Lucas. Préposé aux corners, ses coups de pieds arrêtés ont amené du danger. Après la pause, comme toute l’équipe parisienne, on l’a moins vu. Jusqu’à son remplacement par Thomas Meunier (65e).

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Le coaching payant de Génésio

Après un premier acte lyonnais lénifiant (une frappe… dans les nuages de Mouctar Diakhaby), Bruno Genesio a réagi. Et ce fut spectaculaire. Exit Maciej Rybus et Jordan Ferri. Bonjour Valbuena et Nabil Fekir. Une option aussitôt payante avec l’égalisation de « Petit vélo » dès la 48e, seulement son 2e but en Ligue 1 avec l’OL. Avec un quatuor (très) offensif Alexandre Lacazette, Rachid Ghezzal, Nabil Fekir, Mathieu Valbuena, l’OL s’est mis à jouer et à dominer. Paris a reculé, a concédé des occasions. Et le choc a enfin tenu ses promesses.

L’efficacité de Cavani

Il a touché très peu de ballons. Mais Edinson Cavani a fait preuve d’une efficacité maximale. D’abord sur penalty (30e), puis sur cette tête parfaite sur un centre de Thomas Meunier (81e) après une bonne combinaison avec Serge Aurier côté droit. L’attaquant uruguayen en est à 13 buts en 14 journées de Ligue 1. Des stats « zlatanesques ».

Un penalty logique

On joue la 28e minute, Paris accentue et hérite d’un corner côté gauche après une grosse occasion manquée de Lucas. Hatem ben Arfa s’y colle. Le ballon échoue à l’entrée. Après un léger cafouillage, Rafael emporte le pied de Thiago Motta. L’arbitre désigne le point de penalty. Justifié selon Jöel Quiniou, consultant arbitrage pour RMC Sport. « Il y a penalty. C’est un geste qui n’est pas maitrisé. Finalement, il est transformé en coup de pied, estime l’ancien arbitre international. Pour moi, le penalty est clair. L’arbitre Rémi Buquet est très bien placé. Il est calme. Il n’énerve pas les joueurs. Il prend sa décision, ses responsabilités. On ne peut pas lui reprocher. Pour moi, c’est une bonne décision. »

Le trou est fait

Avec cette victoire, le PSG revient à hauteur de Monaco, à une longueur du leader niçois. Pour l’OL en revanche, le podium s’éloigne un peu plus. Les Lyonnais sont désormais relégués à dix points de leur adversaire du jour. Huit points séparent par ailleurs le PSG du Stade Rennais, 4e.

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S.R