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L’OL peut remercier Lloris

Bien que battu sur le but de Giuly (29e), le gardien lyonnais a été l'auteur de grosses parades dimanche soir au Parc contre le PSG (1-1).

Bien que battu sur le but de Giuly (29e), le gardien lyonnais a été l'auteur de grosses parades dimanche soir au Parc contre le PSG (1-1). - -

Dépassés physiquement par une équipe parisienne bien en place, les joueurs de Claude Puel ont arraché le match nul (1-1) dans les dernières minutes. Grâce à leur gardien de but.

Les Lyonnais pourront tirer un enseignement de leur folle semaine contre la Fiorentina (1-0) et le PSG : ils peuvent compter en Hugo Lloris d’un gardien de but de niveau international. L’ancien niçois l’a prouvé dimanche soir en réalisant plusieurs arrêts de très grande classe au Parc des Princes. Attentif, bien placé et toujours à la parade, il est incontestablement l’homme de ce sommet. « Ça fait partie du boulot, lâche-t-il après la rencontre au micro de Canal Plus. Dans certains matches, on est en réussite, dans d’autre moins. Tant mieux pour moi. »

Dans ce match, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont fait parler leur physique. Ils savaient les Lyonnais émoussés par leur match de Ligue des Champions contre la Fiorentina. Ils en ont profité pour. Bien repliés, évoluant bas, et utilisant les côtés, les joueurs de la capitale sont entrés dans la rencontre tambour battant. Dès la première minute, d’une frappe puissante, Jérémy Clément lance les hostilités.

A la 29e minute, le gardien des Gones ne peut rien sur le but parisien et cette frappe de Guillaume Hoarau détournée dans le but de Lloris par Ludovic Giuly. L’attaquant du PSG n’est pas hors jeu, mais le banc lyonnais crie au scandale. Fredy Fautrel est même contraint d’indiquer à Joël Bats, l’entraîneur des gardiens, le chemin des vestiaires…

Loin de se rebeller, les joueurs de l’OL concluent cette première période comme ils l’avaient débutée et laissent le PSG dominer la rencontre. Il faut attendre la 45e minute et une tête de Lisandro Lopez bien captée par Coupet pour voir la première occasion lyonnaise.

Les débats s’équilibrent au retour des vestiaires, mais les Parisiens restent les plus dangereux. Les entrées en jeu successives de Gomis (46e), Pjanic (57e) et Ederson (69e) n’y changent rien. En dehors de quelques coups d’éclair de Lopez, personne ne semble à même d’emmener l’équipe lyonnaise sur le chemin de l’égalisation.

Mais depuis le début de saison, l’OL parvient à compenser les départs de Juninho et Benzema par une grande volonté collective. Ce soir, c’est encore l’envie des joueurs de Claude Puel qui leur a permis de s’en sortir. Sur un centre de Lopez, Bafé Gomis inscrit son troisième but de la saison (85e) et libère son équipe. « Lyon est une grande équipe, ils n’ont pas lâché, estime Claude Makélélé. C’est dommage parce qu’on méritait la victoire. » Le hors jeu flagrant de Gomis sur l’action du but ne peut que conforter l’analyse du capitaine parisien.

Au classement, ce résultat n’est bon pour aucune des deux formations. L’OL (14 points) qui pouvait revenir à la hauteur de Bordeaux (16) en cas de victoire se contera de la place de dauphin, 2e ex aequo avec Marseille. Derrière, l’écart se creuse lentement mais sûrement. Paris (11), qui ne compte pourtant qu’une défaite, est 7e, comptant déjà cinq longueurs de retard sur les Girondins. Au soir de cette 6e journée, on retrouve les trois locomotives du championnat. L’été indien semble terminé pour les équipes surprise qui comme Montpellier (désormais 6e avec 11 points) s’était invitées sur le podium, la semaine dernière.

La rédaction - Clément Zampa