"L’OM en plein chaos", "Marseille perd la tête", la presse choquée après les incidents à la Commanderie

La presse française est sous le choc ce dimanche matin au lendemain des graves incidents survenus samedi au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Pour rappel, environ 400 supporters en colère contre l'OM et notamment son président Jacques-Henri Eyraud ont tenté un coup de force à la Commanderie. Certains fans ont même réussi à s'introduire dans le centre d'entraînement. Alors que les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs interpellations et qu'Alvaro a été très légèrement touché, ces scènes d'une rare violence ont contraint la Ligue à annuler le match de championnat entre Marseille et Rennes initialement programmé samedi soir. Ces heurts surréalistes s'affichent à la Une de nombreux journaux ce dimanche matin.
"L'histoire est loin d'être terminée"
"L'OM en plein chaos", titre La Provence. Le quotidien provençal parle de "scènes sidérantes" et annonce que "l'histoire est loin d'être terminée." Toujours dans les colonnes de La Provence, l'ancien président de l'Olympique de Marseille Bernard Tapie se dit "malheureux" de voir de telles tensions dans son ancien club et ne cautionne pas les actes de violence des supporters: "Leur frustration et cette colère, on la comprend. Mais on ne peut l'accepter de cette façon. Ce n'est pas possible." Pour La Dépêche du Midi "Marseille perd la tête". "De la colère, des heurts et un report", déplore de son côté Le Parisien dans ses pages sports.
"Quand on est un supporter, on supporte. On supporte et c’est tout"
Ces incidents à la Commanderie s'affichent aussi à la Une de L'Equipe. "Contre leur camp" titre le quotidien sportif avec une photo du chaos à l'entrée du centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus. Dans son édito titré "Insupportable", Mélisandre Gomez se demande "Où est la passion ou l’amour pour l’OM quand on s’en va intimider les joueurs et saccager le centre d’entraînement du club en question." Et de conclure: "Il y a des saisons de gloire et d’euphorie, et des saisons pourries. Parfois, on passe des décennies entières à l’ombre de la gloire mais qu’importe, quand on est un supporter, on supporte. On supporte et c’est tout."