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La FFF est candidate pour l’arbitrage vidéo

La FFF est candidate pour l’arbitrage vidéo

La FFF est candidate pour l’arbitrage vidéo - AFP

Après que le Board a fortement recommandé l’expérimentation de l’arbitrage vidéo, la FFF se porte candidate.

La FFF n’a pas traîné. Jeudi, après sa réunion de travail à Londres, l’International Football Association Board (IFAB), qui est chargé d’étudier et de valider les modifications des règles du jeu depuis 1886, a donné "une forte recommandation" pour que des tests soient menés rapidement sur l’arbitrage vidéo. Moins de 48 heures plus tard, la Fédération française fait savoir qu’elle est candidate pour ces expérimentations.

"Si cette volonté se confirme lors de l’assemblée plénière du Board, en mars, la FFF se portera candidate à ces nouveaux essais vidéo, indique Eric Borghini, membre du comité exécutif de la Fédération française en charge de l’arbitrage. Ils pourraient apporter des évolutions positives pour notre jeu."

"Il faut aider les arbitres"

Après avoir découvert la Goal line technology, la Ligue 1 pourrait donc rapidement voir débarquer l’arbitrage vidéo. "Avec Pascal Garibian (le directeur technique de l’arbitrage), nous pensons qu’il faut aider les arbitres, en particulier sur les décisions cruciales et difficiles qu’ils ont à prendre, dans un temps très court, et qui peuvent impacter directement le résultat d’un match, poursuit Borghini. Ces essais et leurs modalités restent à définir avec le Board. Mais nous souhaitons nous engager sur cette voie."

Le Graët : "Pas trop de vidéo"

"Cela reste relativement vague, mais c’est une porte ouverte, a indiqué Noël Le Graët, le président de la FFF, sur RMC. Effectivement, on doit s’associer. On sera candidat, à travers la Coupe de France ou d’autres matchs, pour mettre au point une technique qui sera proposée par le Board. Moi, je ne suis pas vidéo pour tout. J’étais assez proche de ce que pense Michel Platini. Ceux qui sont pour le tout vidéo, se trompent. Un match de foot doit avoir une part d’incertitude, même dans le coup de sifflet. Ceci dit, pour le hors-jeu, pour la validation des buts, je pense qu’on peut améliorer rapidement la situation avec une technique assez simple à mon avis. Le reste, les penalties par exemple, on n’est déjà pas d’accord entre nous quand on regarde. L’autre inconvénient, c’est que la vidéo, c’est le sport des riches. C’est difficile à appliquer partout. Bien entendu, pour les grands évènements, c’est absolument nécessaire. Mais pas trop de vidéo. Une vidéo simple, qui peut rendre service sur les buts, mais pas plus."