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La réussite, André, Mbengue : les tops et flops de Rennes-Angers

Benjamin André et Cheikh NDoye

Benjamin André et Cheikh NDoye - AFP

Au terme d’un match sans relief, le Stade Rennais a arraché la victoire face à Angers grâce à un but contre son camp d’Arnold Bouka Moutou (1-0). Sans convaincre, les Bretons se rapprochent du podium avant la suite de cette 26e journée de Ligue 1.

TOPS

La chance était avec les Rennais

Il aura fallu un but contre son camp d’Arnold Bouka Moutou dans le temps additionnel pour que le Stade Rennais arrache la victoire face à Angers (1-0, 91e). Peu inspirés, presque inoffensifs, les Rennais grimpent provisoirement à la 5e place du classement à un point du podium. Mais les Bretons n’ont pas convaincu. « Rennes a vraiment du mal à faire du jeu, soupire Ali Benarbia, membre de la Dream Team. Je ne sais pas comment ils vont s’en sortir. Il ne faut pas qu’ils comptent à chaque fois sur la chance ou sur un but à la 92e minute ou une coui… du gardien. »

Mentions bien pour André et Mbengue

Le premier avait un sacré client face à lui avec Cheikh NDoye. Intelligent dans le placement, généreux, Benjamin André a livré un match plein, touchant 119 ballons durant la rencontre. Il aurait même pu marquer mais sa tête a été repoussée par… la main de Ndoye. L’arrière gauche rennais Cheik Mbengue a lui aussi réalisé une prestation très solide. Sérieux défensivement, il s’est montré très actif offensivement.

FLOPS

La frilosité angevine

Hatem Ben Arfa avait provoqué une polémique en critiquant le jeu trop défensif pratiqué par Angers. De toute évidence, la prestation du SCO à Rennes ne lui donne pas tort. Même s’ils se sont créés quelques situations chaudes devant le but de Benoît Costil, les joueurs de Stéphane Moulin étaient au Roazhon Park pour prendre un point. Un objectif qu’ils étaient tout prêts de remplir avant que le pauvre Bouka Moutou ne marque dans son propre camp dans le temps additionnel.

Le spectacle

On commence malheureusement à s’habituer à ces rencontres de Ligue 1 sans éclat. Pauvreté technique, frilosité sur le plan offensif, difficile dans ces conditions de faire vibrer les pauvres spectateurs du Roazhon Park. « On s’ennuie parce que personne ne prend des risques dans les 20 derniers mètres, soupire Ali Benarbia, membre de la Dream Team. Je ne comprends pas. »

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