Le Top 10 des plus grands matchs du PSG au Parc

Le PSG disputera ce vendredi, face à Saint-Etienne lors de la 4e journée de Ligue 1, le 1 000e match de son histoire au Parc des Princes. De nombreux anciens grands joueurs parisiens seront présents pour l’occasion. Et certains figurent déjà dans notre Top 10, forcément subjectif, des plus grands matchs disputés par Paris au Parc.

1-PSG-Real Madrid (4-1, 1993)

Le match qui revient immédiatement en mémoire quand on évoque les grandes rencontres du PSG au Parc des Princes. Défait en quart de finale aller de la Coupe UEFA au Real Madrid (3-1), Paris écrit sa plus belle page européenne au prix d’une intense remontada au Parc. Le scénario de cette rencontre contribue à maintenir son souvenir vivace dans les mémoires parisiennes. Poussés vers la prolongation sur un but de Zamorano (92e), les Parisiens arrachent la qualification grâce au coup de tête légendaire de Kombouaré (96e). « La sensation est indescriptible, se souvient « Casque d’or » au micro de PSG TV. Le lendemain, le surlendemain j'ai essayé de me souvenir ce que j'ai vécu sur le moment. J'avais le sentiment de flotter. Je ne ressentais plus la fatigue. Je ne l'ai vécu qu'une fois. J'avais l'impression d'être intouchable. »

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2-PSG-Steaua Bucarest (5-0, 1997)

D’une bourde naît un grand moment. Ce qui ne devait être qu’un tour de qualification à la Ligue des champions est devenu un moment de légende… à cause du coup du fax. Celui qui annonçait la suspension de Laurent Fournier pour le match aller face au Steaua Bucarest et que les dirigeants parisiens ont oublié de lire. Résultat : match aller perdu 3-0. Dans un Parc incandescent dans la chaleur du mois d’août parisien, les joueurs rattrapent l’erreur de leurs dirigeants en enfilant cinq buts au Steaua (5-0) avec un triplé de Raï. Le Parc est en feu.

3-PSG-OM (2-1, 1999)

Une époque où la rivalité PSG-OM était aussi sportive. Et elle tournait le plus souvent en faveur des Phocéens. Après neuf ans d’attente et treize matchs de championnat, Paris met fin à sa terrible série face à Marseille en le faisant plier dans le dernier quart d’heure sur des buts de Simone et Rodriguez. Un match sous très haute tension en tribunes qui plombera également l’OM dans sa course au titre face à Bordeaux. Double bonheur pour les supporters parisiens.

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4-PSG-Saint-Etienne (2-2, 6-5 t.a.b., 1982)

Le premier titre de l’histoire du PSG. A domicile, Paris dispute la finale de la Coupe de France face au grand Saint-Etienne flanqué de Platini, Lopez ou encore Larios. Des Verts qui pensent tenir un trophée supplémentaire en menant lors de la prolongation. Mais Dominique Rocheteau, l’ancien ange vert, égalise à la 119e minute et la séance des tirs au but tourne en faveur du PSG grâce à Dominique Baratelli, brillant dans les buts. Le palmarès du PSG est enfin ouvert.

5-PSG-Bastia (3-1, 1986)

Un match historique… et gratuit. Face à la lanterne rouge du championnat, le PSG s’attend à décrocher son premier titre de champion de France et les dirigeants organisent une opération « portes ouvertes ». 40 000 personnes assistent ainsi au succès des Parisiens sur Bastia (3-1) avec un doublé de Robert Jacques et un but de Luis Fernandez sur penalty. La salle des trophées s’agrandit.

6-PSG-Rosenborg (7-2, 2000)

Oui ce n’était qu’un match de poule mais le Parc avait rarement autant vibré de plaisir auparavant à l’occasion d’un match de Ligue des champions. Le PSG mise alors sur les talents issus de la région parisienne et la bande à Anelka, auteur d’un doublé, se régale face à Rosenborg, habituellement solide sur la scène européenne. Déhu, Christian, Luccin, Laurent Leroy et Robert parachèvent le festival parisien. Les supporters se prennent alors à rêver d’un grand parcours européen. Il s’achèvera lors de la seconde phase de groupe avec une dernière place derrière le Deportivo La Corogne, Galatasaray et l’AC Milan.

7-PSG-Barça (2-1, 1995)

Quand Luis Fernandez domine Johan Cruyff. Le raccourci est aisé mais la prestation des joueurs de l’entraîneur parisien restera longtemps dans les mémoires parisiennes. Après un quart de finale aller de la Ligue des champions bien maîtrisé en Catalogne (1-1), le PSG fait plier le Barça de Stoichkov avec des buts tardifs de Raï et de Guérin et sa fameuse frappe.

8-PSG-OM (2-1, 2004)

Un Classique accouche du plus beau but de l’histoire du PSG. Ancien meilleur buteur de l’histoire du club avant d’être détrôné par le prolifique Zlatan Ibrahimovic, Pauleta dépose un bijou de frappe enroulée dans un angle ultra-fermé dans le but gardé par Fabien Barthez. Paris complète sa belle après-midi avec un succès et un doublé pour l’aigle des Açores.

9-PSG-Chelsea (3-1, 2014)

Un grand moment sans lendemain heureux. Fort d’un nouveau propriétaire puissant et déterminé à propulser le club au sommet du football européen, le PSG se présente avec ambition en Ligue des champions. Le plan se déroule à la perfection en quarts de finale face à l’un des grands d’Europe, Chelsea. Pastore fait chavirer le Parc après un exploit personnel qui semble mettre Paris à l’abri pour le match retour (3-1). Mais le tibia de Demba Ba brisera le rêve parisien au match retour. Depuis, le PSG attend toujours sa première demie en Ligue des champions depuis 1995.

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10-PSG-Liverpool (3-0, 1996)

Quand le Parc rivalise avec Anfield. Demi-finale aller de Coupe des Coupes, le PSG reçoit Liverpool et offre une leçon aux Reds sur la pelouse. Dans les tribunes, le spectacle donne également des frissons. La communion est totale entre les joueurs et le public. Un tour plus tard, Paris décrochera le seul titre européen de son histoire en dominant le Rapid Vienne en finale (1-0).

Notre bonus émotion : PSG-Brest (3-1, 2013)

L’affiche n’a rien d’alléchante mais le Parc restera marqué par l’émotion de cette soirée. Alors que le club parisien fête un nouveau titre de champion de France, le stade parisien est surtout saisi d’émotion au moment de la sortie de David Beckham pour la dernière apparition de sa carrière. Grand champion multi-titré, l’Anglais ne peut retenir ses larmes lors de sa sortie. Le Parc est ému. Plus qu’il ne le sera trois ans plus tard lors des adieux plus nombrilistes de Zlatan Ibrahimovic.

Mathieu Idiart Journaliste RMC Sport