LFP: l'effort du PSG sur la société commerciale salué par le foot français

Nasser Al-Khelaïfi a décidé de réduire la part financière que le PSG doit recevoir après l'accord sur la société commerciale de la LFP et de CVC Capital Partners.

Vendredi, via un communiqué, la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé la signature d’un accord d’engagement d’investissement avec la société CVC Capital Partners dans le cadre de la création de la filiale commerciale. Mais aussi de l’investissement minoritaire de CVC au capital de celle-ci. Un projet validé à l'unanimité après seulement 30 minutes d'une assemblée générale de la LFP. Seuls deux clubs se sont abstenus: Nancy et Toulouse.

En contrepartie de son investissement, CVC détiendra une participation de 13% à son capital, valorisant l’intégralité du capital de la filiale commerciale à 11,5 milliards d’euros. Cette somme sera répartie en trois groupes dans les clubs de Ligue 1.

Le Paris Saint-Germain représente le "groupe 1" avec un versement de 200 millions d’euros. Soit 17% du total. Bien loin de ce qu'était en droit de revendiquer le club de la capitale, soit, selon une étude, entre 300 et 350 millions compte tenu de la particiaption à hauteur de 34% des revenus de la Ligue 1. Mais Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, a décidé personnellement de descendre sa quote-part pour que tout l'écosystème puisse bénéficier du projet.

"Très fair-play"

Un geste salué à plusieurs reprises par Jean-Michel Aulas, président de l'OL, en assemblée générale et en conseil d'administration de la Ligue. "Il a accepté de façon très fair-play cette proposition pour nous permettre d'avoir suffisamment de fonds pour trouver une clef de répartition qui puisse convenir à tout le monde. Sans cette position, il aurait été très compliqué d'arriver à un accord à l'unanimité. Depuis des mois, Nasser parle de solidarité de tous pour permettre notre développement. Il a joint les actes aux paroles", confie un autre patron de club. "On est très reconnaissant que Paris ait fait cet effort. Nasser a compris qu'il fallait un championnat fort pour être vraiment solide. C'est tout à son honneur de soutenir le collectif", conclut un dernier dirigeant.

LT et AP