Ligue 1: Bastia et Nancy vont-ils survivre?

Il y a la lutte pour le titre. Celle pour l’Europe. Et une autre moins reluisante, mais toute aussi importante: pour le maintien. Et justement, pour l’avant-dernière journée de L1 ce dimanche (21h), les quatre derniers du championnat s’affrontent dans ce qui ressemble déjà à deux barrages.
Dix-septième, Lorient (35 points) est le mieux loti de ce quatuor. Mais les Merlus devront négocier un voyage à Istres pour y affronter la lanterne rouge bastiaise (31 points) dans un match sur terrain neutre et à huis-clos. Un avantage ou un inconvénient pour les visiteurs? "C’est à nous de faire abstraction, on ne va pas focaliser sur ça. On va rentrer 10 minutes et après, ok, on se remet dedans", pense l’entraîneur des Merlus, Bernard Casoni.
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Rui Almeida: "Une équipe avec une âme"
Côté corse, Rui Almeida a lui évoqué le terme de "demi-finale" en conférence de presse. Car même en cas de victoire, le Sporting ne dépasserait pas la 19e place avec une différence de buts très négative par rapport à Dijon (18e). Raison de plus pour ne pas terminer sur des regrets. "Les joueurs connaissent le contexte du huis clos, du terrain... Ils sont préparés pour ça. Ce sera un match intense, mentalement aussi. Il faudra une équipe avec une âme. C'est le cœur du club".
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A Dijon, pas de problème de huis-clos en revanche. Mais le DFCO n’a pas su faire de Gaston-Gérard une forteresse imprenable cette saison, avec la 15e place au classement des équipes à domicile. L’actuel barragiste (33 points) ne connaît que trop bien l’AS Nancy (19e, 32 points), puisque les deux promus ont bataillé ensemble en Ligue 2 ces dernières saisons. "On part avec un léger avantage, admet Baptiste Reynet. On est devant eux au classement, on joue chez nous. Eux doivent s’imposer à tout prix donc forcément on a ce petit avantage-là".
Chrétien: "Une page de l’ASNL peut se tourner"
L’état d’esprit est évidemment conquérant en Bourgogne. Mais les Nancéiens savent eux aussi pertinemment qu’un faux-pas les enverrait tout droit de nouveau à l’étage inférieur. "On n’a pas besoin de se parler, si on n’est pas motivé pour ce genre de match, je pense qu’il vaut mieux arrêter le foot", insiste Issiar Dia. Qui s’est préparé, comme son coéquipier Michaël Chrétien, à disputer une vraie finale. "C’est primordial et c’est une page de l’ASNL qui peut se tourner si on ne gagne pas ce match…"
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