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Ligue 1: ce que comptent réclamer les supporters à la ministre des Sports

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A la veille de l'Instance nationale du supportérisme, les sujet de friction sont nombreux entre les supporters et les autorités. Après la sortie de la ministre des Sports Roxana Maracineanu concernant les chants haineux qui retentissent dans les stades, les représentants des supporters réclament surtout du mieux dans les déplacements des fans adverses.

Le climat n'est pas des plus sereins entre les supporters et les autorités, tandis que s'ouvrira mardi l'Instance nationale du supportérisme. La ministre des Sports Roxana Maracineanu regrettait ce week-end l'ambiance dans certaines tribunes et l'avalanche de chants haineux entendus aux Parc des Princes lors de PSG-OM.

Du côté des supporters, on réclame surtout des mesures pour autoriser de nouveau leurs déplacements dans les stades adverses. "Elle a le droit de penser ce qu’elle veut. Après, il y a des problèmes de société, ce n’est pas à notre niveau de régler ça, estime James Rophe, porte-parole de l'Association de défense et d'assistance juridique des intérêts des supporters (ADAJIS). Par contre, on peut participer aux travaux à l’instance nationale du supportérisme. Elle n’a jamais encore rencontré les associations de supporters. Ce sera peut-être l’occasion, pour la première fois, de nous poser la question directement et de demander notre point de vue."

Priorité aux déplacements de supporters

Un point de vue focalisé sur deux points. "On lui dira qu’on est là pour travailler sur des sujets concrets, qui auront un impact concret sur le supportérisme et le football français, insiste le porte-parole de l'ADAJIS. [...] On attend que les sujets que nous portons depuis des mois soient mis à l’ordre du jour, qu’on puisse commencer à travailler sereinement sur des sujets d’actualité depuis des années comme la pyrotechnie et les fameuses interdictions de déplacements. Il est temps que l’on puisse aborder ces sujets sereinement."

Avec la volonté de permettre, par le biais d'une plus grande organisation, de faire revenir les fans adverses dans les stades. "Concernant les interdictions de déplacement, il y a un consensus pour dire que ce n'est pas la normalité. Tous les acteurs du foot constatent que déjà, ce ne sont pas des mesures efficaces, poursuit James Rophe. Et qu'elles posent problème pour le spectacle et en termes de libertés individuelles. Il faut commencer à parler d'organisation. En France, on a pris beaucoup de retard sur nos voisins pour gérer les déplacements de supporters et l'accueil du public en général."

A.Bo avec M.D