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Ligue 1 : l’équipe-type de la 16e journée

Dimitri Payet (OM)

Dimitri Payet (OM) - AFP

Après chaque journée de Ligue 1, retrouvez l’équipe-type de la rédaction de RMC Sport. Pour ce 16e volet du championnat, les Parisiens, Lillois et Lyonnais, qui placent tous deux représentants, sont accompagnés par les attaquants guingampais, dans un 4-3-3 résolument offensif.

Vincent Enyeama (Lille)

Le Nigérian est de très loin le meilleur joueur du LOSC. Cela s’est encore vu face au PSG (1-1). Décisif à de multiples reprises face à Edinson Cavani, Lucas Moura ou Blaise Matuidi, le gardien du club nordiste a permis à son équipe de conserver le point du match nul. Sans lui, l’addition aurait même pu être très lourde.

Christophe Jallet (Lyon)

Le défenseur de l’OL est monté en puissance au cours de la rencontre face à Reims (2-1). Après un début de match timide, l’ancien Parisien s’est bien repris et a endigué les offensives du côté gauche rémois. Mieux, il a donné de la voix et n’a pas hésité à tenter quelques rushs balle au pied pour réveiller un collectif lyonnais longtemps endormi.

Mexer (Rennes)

Si Paul-Georges Ntep attire toute la lumière, il n’est pas le seul Rennais à briller ces derniers temps. De l’autre côté du terrain, Edson Mexer fait le job. Et plutôt très bien. Meilleur joueur breton face à Nice (2-1), le Mozambicain (26 ans) a su garder son calme au moment où les Azuréens poussaient pour égaliser. Quelques mois après son arrivée en Bretagne, son entente avec l’expérimenté Sylvain Armand est déjà très au point.

Paul Baysse (Saint-Etienne)

Il n’avait plus joué en Ligue 1 depuis le 23 décembre 2012. Et jamais sous le maillot de Saint-Etienne, qu’il a pourtant rejoint en juillet 2013. Alors, l’ancien défenseur de Brest a fêté sa première en championnat avec les Verts par un but. Le défenseur de 27 ans ne s’est pas contenté de marquer, il a aussi annihilé les attaques montpelliéraines, associé à Florentin Pogba dans une charnière expérimentale mais efficace.

Maxwell (PSG)

Même dans le froid nordiste, le Brésilien était à son aise. Peu sollicité défensivement, il a arpenté son couloir gauche avec brio. Très juste techniquement, toujours bien placé, l’ancien Barcelonais aurait même pu couronner son bon match par une passe décisive, si son centre en retrait parfait n’avait pas été « vendangé » par Edinson Cavani en première mi-temps.

Jonathan Delaplace (Lille)

Entré en jeu à la 39e minute à la place de Florent Balmont, blessé, Jonathan Delaplace a grandement contribué à la petite révolte lilloise face au PSG (1-1). Le milieu de terrain de 28 ans a apporté sa hargne et a même failli être le héros du LOSC, mais Salvatore Sirigu l’a empêché de marquer en début de seconde période.

Dimitri Payet (Marseille)

Depuis l’arrivée de Marcelo Bielsa, Dimitri Payet a trouvé la régularité qui lui faisait défaut depuis le début de sa carrière. Auteur d’un but splendide, le meneur de jeu marseillais a également étalé sa vision du jeu. Avec des attaquants plus réalistes, l’ancien Nantais aurait même pu conforter sa place en tête du classement des passeurs (six passes décisives).

Nabil Fékir (Lyon)

Positionné en meneur de jeu derrière la paire Lacazette-Yattara face à Reims (2-1), l’international Espoirs n’a pas paru déboussolé par ce changement de poste. Toujours aussi à l’aise techniquement, il a essayé de créer le danger à chacune de ses prises de balle. C’est lui qui, sur coup franc, dépose un ballon millimétré à Corentin Tolisso pour l’ouverture du score.

Lucas Moura (PSG)

Sans un grand Vincent Enyeama, le Brésilien aurait amélioré son total de buts en Ligue 1 cette saison (6 réalisations). Titularisé sur le côté droit de l’attaque parisienne, Lucas Moura a donné le tournis à la défense lilloise. Comme d’habitude, ses slaloms balle au pied ont fait des ravages, mais il a aussi, et c’est plus rare, quasiment toujours fait les bons choix. Un petit but aurait complété cette copie presque parfaite.

Claudio Beauvue (Guingamp)

Claudio Beauvue n’est pas ce qu’on appelle un goleador, mais lorsqu’il marque, c’est généralement très spectaculaire. L’attaquant guingampais a fait une exception à cette règle face à Caen (5-1). Lors du festival offensif de son équipe, il a montré qu’il savait aussi être un buteur au sang-froid, en transformant un penalty et en marquant de la tête sur corner.

Christophe Mandanne (Guingamp)

Il n’avait marqué qu’une fois en L1 cette saison, le 14 septembre face à Bordeaux. Jamais avare d’efforts sur le front de l’attaque, l’ancien Dijonnais a été récompensé face à Caen par un doublé, dont un deuxième but tout en finesse. Avec trois réalisations, il signe déjà son record de buts en L1, puisque son compteur s’était auparavant arrêté à… un, en 2011-2012 et 2013-2014.