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Ligue 1: l’équipe-type de la 19e journée

Di Maria, Aurier et Ibrahimovic, les trois joueurs du PSG présents dans notre équipe-type

Di Maria, Aurier et Ibrahimovic, les trois joueurs du PSG présents dans notre équipe-type - AFP

Trois Parisiens, deux Rennais, un Stéphanois, un Toulousain et même un Troyen : il y a un peu de tout dans la dernière équipe-type de la phase aller de la saison de Ligue 1.

Paul Bernardoni (Troyes)

Si Troyes n’a pas sombré face à Monaco, alors que l’ESTAC avait perdu Dabo, exclu dès la 3e minute et concédé un penalty, c’est grâce à ses gants. Non content de repousser la tentative de Lacina Traoré, le portier troyen a multiplié les parades devant Dirar et Fabinho. On peine à imaginer la soirée de l’ESTAC sans sa performance dans le but.

Serge Aurier (PSG)

Encore une prestation pleine et sereine de la part du latéral droit parisien, qui aura fait des dégâts sur son flanc droit. L’international ivoirien a démontré, sur cette phase aller, qu’il n’y avait pas meilleur que lui à son poste en Ligue 1. Reste à confirmer tout ça en février, en Ligue des champions.

Issa Diop (Toulouse)

Le jeune défenseur central assure sortie après sortie. Titulaire face à Lille pour son cinquième match parmi l’élite, il a encore fait preuve de solidité, s’est montré impérial dans les airs et propre en relance. Avec lui, Toulouse a pris quatre buts en cinq rencontres alors que l’équipe en encaissait deux par match en moyenne avant. Tout sauf un hasard.

Loïc Perrin (Saint-Etienne)

Le capitaine des Verts a joué le rôle de gardien du temple face aux Angevins. Il a surnagé dans une défense stéphanoise mise à mal par le SCO, surtout en fin de rencontre. Beaucoup d’interventions importantes alors que le score était de 0-0. Toujours présent.

Djibril Sidibé (Lille)

Le latéral gauche du Losc prouve, sortie après sortie, qu’il est en train de changer de dimension. Il a encore été l’un des meilleurs Lillois, samedi face à Toulouse, malgré une mise en route délicate sur le plan technique. Il n’a pas marqué cette fois mais ce n’est pas faute d’avoir essayé. Le poteau et la transversale du TFC en ont voulu autrement.

Di Maria (PSG)

Et dire qu’on lui reprochait il y a encore quelques semaines de ne pas avoir une ligne de stats conforme à son statut. A Caen, Angel Di Maria a régalé. Son doublé tout en toucher, surtout sur son deuxième but, est remarquable et prouve la montée en puissance de l’international argentin. Pour rappel, en une semaine (Lyon, Saint-Etienne, Caen), Di Maria a délivré 4 passes décisives et inscrit 2 buts. Fermez le ban.

Mohamed Larbi (GFC Ajaccio)

Le maitre à jouer du GCF Ajaccio a pris en main le destin des siens ce dimanche. Avec bonheur. Et à chaque fois avec la complicité de… Maxime Gonalons, auteur d’un dégagement raté sur le premier but de Larbi puis d’une glissade sur le contre express conclu par ce dernier.

Wahbi Khazri (Bordeaux)

Il a eu le mérite, avec son jeune coéquipier Adam Ounas, de secouer le cocotier bordelais et de maintenir éveillé le public du Matmut Atlantique. Il a surtout su profiter de l’apathie de la défense marseillaise pour éviter aux siens de perdre leur invincibilité à domicile face à l’OM. Et son coup franc, repris par Rolan, a bien failli offrir les trois points aux siens.

Ousmane Dembélé (Rennes)

A droite comme à gauche, sa vitesse de dribble et sa percussion font de gros dégâts. Guingamp a été malmené tout le match par le jeune attaquant rennais, pur produit du club et passé pro cet été après un bras de fer avec ses dirigeants. Non content d’ouvrir le score sur un service de Sio, c’est lui, ensuite, qui a rendu la pareille à l’Ivoirien pour sceller la victoire rennaise. Détonant.

Giovanni Sio (Rennes)

Il attendait ça depuis le 23 septembre. Plutôt nerveux cette saison à la pointe de l’attaque rennaise (8 cartons jaunes, 1 rouge), Giovanni Sio a retrouvé le chemin des filets, ce samedi à Guingamp. L’ancien joueur de Bastia a ajouté à ce réalisme retrouvé une implication offensive remarquée : c’est lui qui offre l’ouverture du score à Ousmane Dembélé.

Zlatan Ibrahimovic (PSG)

Normalement, il quittera le PSG et la Ligue 1 à la fin de la saison. Difficile de ne pas penser qu’il laissera un grand vide, surtout après sa prestation de samedi, sur la pelouse de Caen. De plus en plus en jambes, Zlatan Ibrahimovic a rayonné en Normandie, à l’image de son ciseau acrobatique repoussé in extremis par Rémi Vercoutre. Et que dire de sa frappe magistrale aux vingt-cinq mètres directement dans la lucarne gauche du portier caennais. Un tir flashé à 97 km/h. Enorme, une fois de plus.