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Ligue 1 : l’équipe-type de la 24e journée

Julien Féret

Julien Féret - AFP

Huit formations sont représentées dans l’équipe type de la 24e journée. La palme revient à Lorient et Bordeaux, nantis de deux représentants chacun. Mention spéciale à Anthony Lopes, l’homme du choc OL-PSG, qui a failli totalement écœurer la paire Zlatan-Cavani.

Anthony Lopes (Lyon)
L’homme du « choc » au sommet entre Lyon et le PSG. Il a écœuré la paire Ibrahimovic-Cavani, allant même jusqu’à repousser la première tentative de penalty de Zlatan, avant d’être enfin battu par le Suédois. Lyon lui doit sa tête de leader au soir de la 24e journée.

Lamine Gassama (Lorient)
Lui qui n’avait jamais marqué en Ligue 1 s’est rattrapé, avec la manière, face à Reims (3-1). Le plus beau but de la journée, alors qu’il y avait, une fois n’est pas coutume, une sacrée concurrence, est pour lui !

Nicolas Pallois (Bordeaux) 
On l’avait laissé totalement perdu lors de la claque subie fin 2014 à Chaban face à l’OL (0-5). Intraitable samedi lors du court (0-1) mais précieux succès face à ETG, le Bordelais Nicolas Pallois a imposé son sens du placement et rassuré sur ses relances.

Thiago Silva (PSG)
Dans la lignée de ses dernières sorties, le Brésilien a imposé son autorité dans l’axe de la défense parisienne. Mais c’est surtout son jeu vers l’avant, court et long, qui illustre son retour au premier plan.

Dorian Lévêque (Guingamp)
C’est l’un des exploits du jour. Réduit à 10 pendant 70 minutes, Guingamp s’est imposé au Roudourou face à Monaco (1-0). L’auteur du but ? Dorian Lévêque (25 ans), latéral gauche qui « passait par là » après un loupé de son coéquipier Claudio Beauvue. Un premier but en Ligue 1 qui valait bien une place dans l’équipe type de cette 24e journée.

Idrissa Gueye (Lille)
Les vieux comptes entre l’entraineur lillois René Girard et son ancien club de Montpellier, Idrissa Gueye s’en fout. Poumon du milieu nordiste, le Sénégalais a été à l’origine de l’ouverture du score de Roux et ratissé un nombre incalculable de ballons. Indispensable à des Dogues vainqueurs dans l’Hérault (1-2).

Raphaël Guerreiro (Lorient)
Un joli but et une passe décisive pour le Merlu, prolifique comme jamais cette saison. Déjà six réalisations pour lui. A 21 ans, il s’affirme comme le leader technique d’une équipe bretonne dont la marge avec la zone rouge est ténue (4 points).

Julien Féret (Caen)
Depuis quelques semaines, Julien Féret (32 ans) a retrouvé des cannes et n’en finit plus de faire gagner les Normands, qui restent sur quatre succès consécutifs. Une série à mettre en exergue avec la production de l’ancien Rennais, auteur de cinq buts lors de ses six derniers matches. Un joueur au touché rare en Ligue 1, capable de gestes fous comme ce lob tenté depuis le milieu de terrain.

Wahbi Khazri (Bordeaux)
Dans un Evian-Bordeaux (0-1) terne à souhait, le Tunisien a signé l’éclair du match. Une frappe parfaite qui permet au club girondin de retrouver la victoire, après en avoir été privé durant six rencontres.

Yoann Touzghar (Lens)
Entré à la pause, il a sonné la révolte de Lensois, menés 2-0 contre à Saint-Etienne. Son doublé a même failli offrir la victoire aux Sang et Or, mais Erding en a décidé autrement.

Mevlut Erding (Saint-Etienne)
Le Turc a parfaitement respecté la thématique du week-end : les buts en lucarne. Entré à la 54e minute, il achève son match avec un but et une passe décisive au compteur. Propre.