
Ligue 1: l'OL débouté dans son procès contre la LFP, le club réclamait 126 millions d'euros
L'Olympique Lyonnais ne touchera pas les 126,7 millions d'euros qu'il réclamait. La cour d'appel du tribunal administatif de Paris a débouté le club rhodanien dans son procès qui l'opposait à la Ligue de football professionnel (LFP) pour l'arrêt de la saison 2019-2020 de la Ligue 1 consécutif à la pandémie de Covid-19, selon une information rapportée ce mercredi par L'Équipe. La décision a été rendue le 16 décembre dernier et confirme le jugement en première instance.
L'OL estimait que la LFP n'avait pas le droit de stopper le championnat en utilisant la méthode du nombre de points marqués par match joué. Le président lyonnais Jean-Michel Aulas estimait que la solution la plus juste consistait à décréter une saison blanche, ce qui aurait permis à son club d'être une nouvelle fois qualifié pour la Ligue des champions (grâce à sa 3e place de la saison 2018-2019). Mais avec le classement de la LFP, l'OL a terminé à la 7e place, non-qualificative pour une coupe d'Europe.
Le préjudice n'est pas démontré
C'est pourquoi le club réclamait 104,8 millions d'euros, ce qui correspond à son évaluation du préjudice lié à une non-qualification pour la Ligue des champions. L'Olympique Lyonnais demandait aussi 19 millions d'euros par rapport aux droits TV qui n'ont pas été perçus, mais aussi 2,8 M€ en lien avec ses partenariats.
Toujours selon L'Équipe, le tribunal a toutefois considéré que la LFP était dans son bon droit, mais aussi que l'OL n'est pas en mesure de prouver que son préjudice était "certain" par rapport aux autres équipes du championnat. Autrement dit, rien ne prouve que le club se serait qualifié pour la Ligue des champions si la saison avait continué.
C'est une nouvelle défaite judiciaire pour Jean-Michel Aulas dans le cadre de ses actions menées à propos de l'arrêt de la saison 2019-2020. En octobre, il a également été débouté par le tribunal correctionnel de Paris pour sa plainte en diffamation contre son ancien homologue Jacques-Henri Eyraud. Il avait attaqué le président de l'Olympique de Marseille de l'époque, qui l'avait traité de "Lider maximo, prêt à bondir sur un virus dévastateur pour occulter la saison difficile de son club en Ligue 1". L'ancien dirigeant de l'OM avait aussi évoqué des "manifestations d'égoïsme de quelques grands dirigeants, faisant passer leurs intérêts particuliers au premier rang de leurs préoccupations et semblant se moquer éperdument du collectif".