Ligue 1: l’OL et son trio offensif au ralenti

Neutralisé par une belle équipe de Lorient, l’Olympique Lyonnais a dû se contenter d’un simple match nul à Gerland pour le compte de la première journée de Ligue 1 (0-0). Manifestement, le trio offensif des Gones est encore en rodage.

Avec le duo Beauvue-Lacazette en pointe, soutenu par Fekir, Lorient avait de quoi trembler avant de fouler la pelouse de Gerland ce dimanche soir. Et pourtant, les Merlus ont littéralement neutralisé le trio offensif de l’Olympique Lyonnais, qui a dû se contenter du point du match nul (0-0). Car les hommes de Sylvain Ripoll offraient une belle opposition au vice-champion de France, et pas seulement sur le plan défensif puisque Lopes était inquiété à plusieurs reprises. Surtout en première période, notamment lorsque Guerreiro dribblait le gardien lyonnais avant de voir sa frappe déviée sur la barre par Umtiti (37e).

Fekir n’y était pas

De l’autre côté, Lecomte avait quand même plus de travail face aux attaquants de l’OL. On se demande encore comment Fekir, qui déviait une relance lorientaise et qui voyait le ballon atterrir sur le poteau, puis Lacazette à deux reprises sur cette même action, ne sont pas parvenus à tromper un Lecomte aussi héroïque que chanceux (16e). Mais si le portier des Merlus n’a pas été battu, c’est aussi lié à la maladresse des Lyonnais qui croyaient à la délivrance lorsque Fekir armait une demi-volée à l’entrée de la surface, laquelle terminait dans les tribunes (58e).

Et l’international français, pas assez mobile dans son rôle de meneur de jeu, n’avait pas plus de réussite sur sa frappe enroulée qui terminait juste à côté (64e). Même l’excellente entrée de Mvuemba, auteur d’une frappe surpuissante sortie pas Lecomte (68e), ne permettait pas à Fekir de fluidifier le jeu de l’OL. Résultat, le duo Beauvue-Lacazette n’était que rarement servi dans de bonnes conditions. D’ailleurs, Hubert Fournier finissait par faire sortir l’ancien Guingampais en fin de match, juste avant que Lacazette ne sorte blessé au dos alors que Lyon avait effectué ses trois changements. Comme un symbole de cette soirée compliquée pour le trio lyonnais qui manque encore d’automatismes.