Ligue 1: les kops de Saint-Etienne fermés, la Brigade Loire de Nantes s'en sort bien

La commission de discipline a rendu ses verdicts. Si les supporters de l'AS Saint-Etienne ont été sanctionnés assez lourdement, ce n'est pas le cas de la Brigade Loire du FC Nantes. La commission a également tranché sur le cas de Rennes.

La commission de discipline a tranché dans le vif. Après les nombreux fumigènes allumés lors du match entre l'AS Saint-Etienne et l'Olympique de Marseille, la commission a décidé d'infliger deux matchs de suspension, dont un par révocation d'un sursis précédent, des parties basses des deux virages. Les tribunes seront ouvertes lors du match contre l'OM, ce dimanche 22 décembre, en Coupe de France, la sanction prenant effet qu'à partir du 24 décembre.

La Brigade Loire s'en sort bien

Le cas épineux du FC Nantes est aussi revenu sur la table. La commission a décidé de ne pas alourdir la sanction envers la Brigade Loire, principal groupe de supporters des Canaris. Lors de la défaite contre Le Havre, le 24 novembre dernier, la BL avait forcé à deux reprises l'interruption de la rencontre, avec des jets d'objets et des tentatives d'envahissement de terrain.

Au final, la Brigade Loire a écopé d'un match de fermeture avec sursis. Le kop nantais sera donc bien présent lors des matchs à domicile à venir du FC Nantes. Une bouffée d'oxygène pour le groupe de supporters alors que Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur démissionnaire, avait réclamé la dissolution du groupe de supporters.

Le cas de Rennes est aussi passé devant la commission de discipline. La partie basse de la tribune Mordelles du Roazhon Park sera fermée pour un match après l'utilisation d'engins pyrotechniques contre l'AS Saint-Etienne.

Concernant les sanctions attribuées aux joueurs, Pol Lirola (OM) se voit infliger deux matchs de suspension après son tacle violent, contre le LOSC, sur André Gomes. Jonathan Clauss (Nice) et Nicolas Tagliafico (OM) manqueront, quant à eux, une rencontre pour accumulation de cartons jaunes.

HJ