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Ligue 1 / Ligue 2: pourquoi il n’y a pas de match en France ce samedi

La stèle commémorative aux abords du stade Armand-Cesari

La stèle commémorative aux abords du stade Armand-Cesari - AFP

Le temps s’arrête 24 heures ce samedi pour le foot français, qui commémore la tragédie de Furiani, responsable de 18 morts et 2.357 blessés le 5 mai 1992, avant une demi-finale de Coupe de France entre Bastia et l’OM en 1992. En 2015, le ministère des Sports avait décidé que plus aucun match ne serait disputé un samedi 5 mai. Le collectif des victimes compte aller un peu plus loin.

Pas de foot au menu ce samedi en France. La 36e journée de Ligue 1 entamée ce vendredi avec Amiens-PSG (2-2) se poursuivra seulement ce dimanche avec les neuf autres rencontres. La finale de la Coupe de France entre le club de la capitale et les Herbiers se tiendra mardi.

Sans match, ce samedi 5 mai est l’occasion pour le football français de commémorer la tragédie de Furiani. Le 5 mai 1992, avant une demi-finale de Coupe de France entre Bastia et l’OM, l’effondrement d’une tribune avait fait 18 morts et 2.357 blessés.

Grassi: "Il faut que ce soit étendu à tous les 5 mai"

Encouragé par le collectif des victimes, le ministre des Sports avait décidé en juillet 2015 qu’il n’y aurait plus de match un 5 mai, si celui-ci tombe un samedi.

Dans L’Equipe, Didier Grassi, porte-parole du collectif des victimes, confie "sa réelle satisfaction" mais explique également souhaiter "que ce soit étendu à tous les 5 mai quel que soit le jour de la semaine". Grassi compte ainsi le rappeler ce samedi à la ministre Laura Flessel, présente lors du dépôt de gerbes, qui débutera à 16 heures aux abords du stade Armand-Cesari.

la rédaction