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Ligue 1 : Voici précisément ce qu’il va se passer en deuxième partie de saison

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Un trio de tête qui file, Lyon et Marseille en redressement, neuf équipes en quatre points entre la 19e et la 11e place… la première moitié de la Ligue 1 a été idéale pour nous préparer une fin de saison comme on les aime. Sans vouloir vous spoiler, voici précisément ce qu’il va se passer.

La lutte pour le titre : Paris, encore et toujours

Trois points de retard sur Monaco, cinq sur Nice. Malgré une mi-saison ratée, avec quatre défaites au compteur, Paris a limité la casse sur ses impressionnants rivaux. Une défaite en 19 matches pour les Niçois, 56 buts marqués pour les Monégasques, les chiffres sont assez fous. Pour ne pas dire intenables. Avec un Balotelli qui redevient lui-même (ce qui n’est pas un compliment) et un Pléa qui cale, les Niçois ralentissent nettement sur les matches retour et luttent avec Lyon pour sauver leur troisième place jusqu’à la dernière journée. Dante marque de la touffe, Lacazette rate un penalty que l’arbitre lui a fait retirer : la C1 est pour les Aiglons. Devant, Monaco et Paris tiennent un bon rythme. Avec deux passes décisives en 16 matches, Draxler fait mieux que Jesé, mais c'est surtout le réveil de Di Maria qui permet au PSG de rêver aussi grand (pas plus grand, à cause de l’élimination nette face au Barça en 8e). L’ASM perd des points après ses deux matches en quart de finale européen et Paris prend les commandes, pour ne plus les lâcher. 88 points à la 38e journée, pas son meilleur total, pas son pire non plus, et 84 pour Monaco, superbe dauphin, avec Falcao meilleur buteur grâce à un ultime doublé contre Rennes (qui finit septième, inutile de le préciser).

>> Le classement de la L1

Metz et Angers dans la charrette, Dijon en barrage

On ne souhaite la "Erding dépendance" à personne. Le Turc, auteur de six buts en sept journées de L1, a trouvé bon d’enchaîner avec zéro but sur les douze journées suivantes. De quoi déboussoler ses partenaires, qui ne s’en remettent pas. Ils continuent à chercher leur buteur maison toute la deuxième partie de saison, mais Erding ayant déjà rempli ses objectifs depuis le mois de septembre n’en fait qu’à sa tête, et les Grenats n’échappent pas à la L2. Même punition pour Angers, qui a fait de la défaite 0-2 son score fétiche. Malgré sa DTP (Diedhiou-Toko Ekambi-Pepe) que le monde entier lui envie, ou du moins le bas de tableau de la Premier League, Angers coule à pic. De son côté, Dijon remercie la Ligue d’avoir instauré les barrages. Malgré des attaquants et des défenseurs qui ne se parlent plus à cause des sous-entendus incessants de Loïs Diony, les Dijonnais accrochent la 18e place et jouent leur survie sur un aller-retour couperet. Les quatre défenseurs marquent, le DFCO se sauve.

>> Nantes-Metz : Erding sur un nuage

L’OM dents de scie Project

La trêve fait mal à l’OM qui restait sur quatre victoires de rang. Les recrues perturbent l’équilibre le premier mois, et les hommes de Rudi Garcia avancent au rythme métronomique d’un pas en avant, un en arrière, un sur place. Un nul, une défaite, deux victoires, deux nuls, une victoire, une défaite… L’OM règne en maître entre la septième et la cinquième place, avec une très courte apparition à la quatrième, juste pour le goût.

>> Dugarry : "l'OM est largement en dessous des quatre premiers"

Toulouse dans l’anonymat

L’état de grâce du début de saison est loin. Toulouse est rentré dans le rang, et se laisse porter dans une fin de saison au chaud dans le ventre mou. Assuré de la douzième place, avec la onzième place en ligne de mire avant la dernière journée, Pascal Dupraz ressort le film qu’il avait passé la saison dernière avant le match pour le maintien. Transcendés, ses joueurs obtiennent un bon nul à domicile contre Dijon (1-1). C’était écrit.

>> Le débrief musclé (et fleuri) de Pascal Dupraz après TFC-Monaco

Et aussi...

Revendu, Lille met les gros moyens au mercato d’hiver. Un défenseur central inconnu arrive, et les Dogues vont chercher la 8e place. Conceiçao finit par terroriser ses joueurs et Nantes finit 14e. Caen et Lorient font partie des meilleures attaques de la phase retour. Guingamp finit devant Bordeaux. Saint-Etienne garde ses problèmes de pelouse. Paris se fait sortir des deux Coupes aux tirs au but.

A.T.