Lille – PSG : les notes

Lucas Moura - AFP
Les notes du LOSC
Vincent Enyeama : 7 Sébastien Corchia : 4,5 Simon Kjaer : 5,5 David Rozenhal : 5,5 Franck Béria : 4 Florent Balmont (non noté), remplacé par Jonathan Delaplace : 6 Rio Mavuba : 5 Idrissa Gueye : 5 Marvin Martin : 4 Nolan Roux : 4,5 Divock Origi : 5
Comme souvent, le LOSC peut remercier Vincent Enyeama. Le gardien nigérian a multiplié les arrêts de grande classe, comme sur les frappes de Lucas (10e, 50e) et Matuidi (53e), et empêché la défaite de son équipe. Si le portier nordiste a été si sollicité, c’est que sa défense a souvent pris l’eau, notamment sur les côtés, où Franck Béria et Sébastien Corchia ont beaucoup souffert face à Lucas Moura et Ezequiel Lavezzi. Heureusement pour Lille, Simon Kjaer et David Rozenhal ont plutôt bien tenu l’axe.
Au milieu de terrain, les Lillois ont peiné à exister et à poser le jeu, à l’image d’un Marvin Martin très peu inspiré. L’abattage de Jonathan Delaplace, entré à la place de Florent Balmont, blessé (38e), a toutefois fait du bien à l’entrejeu du LOSC. Offensivement, Lille a encore affiché des lacunes criantes. S’il n’a pas ménagé sa peine, le duo Origi-Roux s’est rarement mis en position de frappe. Les hommes de René Girard, qui n’avaient plus marqué en championnat depuis le 1er novembre et la réception de Saint-Etienne (1-1), s’en sont remis à une grossière erreur de Salvatore Sirigu (42e) pour trouver le chemin des filets.
Les notes du PSG :
Salvatore Sirigu : 4
Maxwell : 6,5
David Luiz : 6
Thiago Silva : 6
Grégory van der Wiel : 5,5
Thiago Motta : 5
Javier Pastore : 5,5
Blaise Matuidi : 6
Lucas Moura : 7,5
Edinson Cavani : 6
Ezequiel Lavezzi : 6
Une équipe du PSG qui n’a pas mal joué, mais a encore donné l’impression de parfois trop temporiser, à l’image d’un Javier Pastore sur courant alternatif (quelques belles louches, ponctuées de quelques séquences fantomatiques). Le seul Parisien à ne pas se laisser endormir par la monotonie rouge et bleue fut un superbe Lucas, percutant, habille, mais surtout -et c’est un développement récent- juste et précis dans ses interventions. Les deux passes qu’il délivre, d’abord pour Ezequiel Lavezzi sur le but d’Edinson Cavani (qui a marqué mais énormément gâché), puis à Blaise Matuidi qui voit sa frappe contrée par Vincent Enyeama, sont des modèles du genre. Pas de mention spéciale pour la défense, peu mise à l’épreuve (deux alertes en début de 1ère et 2e de mi-temps), mais un avertissement pour Salvatore Sirigu, totalement coupable sur le but lillois, qu’il inscrit tout seul, contre son camp. Ça tombe bien, Lille n’avait plus marqué en championnat depuis plus d’un mois.