
Louvel: "Je ne vois pas où est le problème à l’UCPF"

- - AFP
Jean-Pierre Louvel, comprenez-vous la décision des clubs de Ligue 1 de quitter l’UCPF ?
Il n’y a aucune raison objective et surtout aucun sens à cette démarche. L’UCPF était dirigée majoritairement par les clubs de Ligue 1, ma démission permettait dès septembre de nommer un nouveau président, qui pouvait être un président de Ligue 1. Et l’UCPF est reconnue partout. On ne voit absolument pas le sens de cette démarche.
Que pensez-vous de leur décision de créer un nouveau syndicat ?
Créer un nouveau syndicat à 18 n’est pas possible parce que dans les textes, il est prévu que le syndicat le plus représentatif doit être le syndicat qui représente les clubs. Or 18, ça ne fait pas une majorité : nous sommes 43 clubs professionnels à l’heure actuelle. Je suis consterné de l’absence de responsabilité d’un certain nombre.
« Nous allons bien évidemment réagir »
L’idée n’est-elle pas de faire un symbole pour réclamer plus de pouvoir ?
Ce n’est pas compréhensible parce que le pouvoir n’est pas à l’UCPF, le pouvoir est à la Ligue. Qu’ils veuillent faire une réforme à la Ligue, je peux l’entendre et je peux comprendre le sens de la démarche. Claquer la porte de l’UCPF pour faire une réforme de la Ligue, ça me paraît un peu compliqué : la Ligue a son mode de fonctionnement et dépend d’une délégation de la Fédération. Mais l’UCPF n’a aucune démarche pour prendre le pouvoir à la Ligue. Elle peut simplement influencer, donner des idées mais n’a pas les moyens politiques et techniques de prendre le pouvoir. Cette démarche n’a pas de sens. Mais nous allons l’observer et réagir bien évidemment pour faire valoir les droits de l’UCPF en tant que syndicat qui représente la majorité des clubs.
Ces clubs affirment ne pas être assez écoutés…
Qu’ils nous expliquent à quel endroit ils ne sont pas écoutés. Si c’est à la Ligue, je ne vois pas où est le problème à l’UCPF. Si c’est à la Fédération, je ne vois pas non plus où est le problème avec l’UCPF puisqu’ils sont majoritaires au comité exécutif et majoritaires dans l’assemblée. En plus, ma démission permettait qu’au mois de septembre, un président de Ligue 1 soit nommé.