Lyon: pour Aulas, les agents d'Anthony Lopes sont "dans un autre monde"

Jean-Michel Aulas a fait le point ce mercredi sur les situations contractuelles d'Anthony Lopes et Nabil Fekir. Le patron de l'OL, qui a entamé des discussions avec ces deux cadres, a au passage adressé un tacle aux agents de l'international portugais.

A Lyon, Bruno Genesio n’est pas le seul à ne pas être encore fixé sur son avenir. Des négociations ont débuté entre l’OL et Anthony Lopes pour prolonger le contrat du portier portugais, qui arrivera à son terme le 30 juin 2020. "Nous avons engagé des discussions. Je vais le rencontrer prochainement", a annoncé ce mercredi Jean-Michel Aulas à l’occasion d’une conférence téléphonique, avant d’adresser un tacle aux représentants de Lopes. "J'ai l'impression que ses agents vivent dans un autre monde", a lâché le président lyonnais, sans en dire plus.

"Je me concentre uniquement sur le terrain. J'ai des conseillers qui s'en occupent. Nous verrons par la suite. Faire ma carrière à Lyon? Tout est possible. Je suis dans un club que j'aime", avait confié Lopes le 19 janvier en conférence de presse avant le derby à Saint-Etienne. Concernant la situation de Nabil Fekir, Aulas a confirmé que des discussions étaient en cours pour prolonger le capitaine lyonnais, dont le transfert à Liverpool en juin 2018 avait échoué. "Nous ne sommes pas en phase de conclure, mais nous avons avancé", a indiqué Aulas.

Un ou deux joueurs majeurs partiront cet été

Toutefois, tant que le huitième de finale retour de Ligue des Champions contre Barcelone ne sera pas joué (aller le 19 février et retour le 13 mars, à suivre en exclusivité sur RMC Sportn abonnez vous par ici), les négociations sont suspendues "afin de laisser les joueurs tranquilles". Au sujet du mercato d'été, Aulas a souligné qu’il y aura "une ou deux cessions de joueurs" majeurs. "Nous savons que certains sont très demandés. Nous n'avons pas tranché quels seraient ceux sur le départ. Mais avec un seul, on peut faire plus que ce que l’on n’aura jamais fait par le passé", a déjà envisagé le président de l'OL.

"Nous avons des demandes sur la moitié de l'effectif. Il y aura beaucoup de déçus et peu d'heureux élus. Nous ne laisserons pas partir notre effectif car nous voulons progresser sportivement et aller le plus haut possible dans la hiérarchie des clubs européens", a aussi prévenu le patron de l'OL, qui "sait que (son) club va être attaqué par des clubs très riches".

AFP