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Meilleur et pire souvenirs, images marquantes, pronostics… : Rothen et Di Meco lancent PSG-OM

Jérôme Rothen

Jérôme Rothen - AFP

Le PSG accueille l’OM ce dimanche (20h45) pour le choc de la 10e journée de Ligue 1. Un classique que le Parisien Jérôme Rothen et le Marseillais Eric Di Meco, membres de la Dream Team RMC Sport, lancent en se plongeant dans la boîte à souvenirs.

Le meilleur souvenir

Jérôme Rothen : « Le mieux, c’était la finale de la Coupe de France (en 2006), sans aucun doute. Marseille était un peu favori mais on avait fait un gros match, dans une ambiance exceptionnelle. Et faire taire tout le côté marseillais, c’était un régal pour un vrai Parisien ! J’ai pris le micro du Stade de France à la fin, devant le kop des supporters parisiens, en chantant "qui ne saute pas est marseillais". C’était exceptionnel. On avait l’impression de gagner la Ligue des champions ! »

Eric Di Meco : « Il y en a eu beaucoup de bons souvenirs, mais le meilleur c’est le fameux 3-1 au Vélodrome après la victoire en Ligue des champions (1993). Et notamment le but de Basile (Boli). C’est le sommet des "classicos", même si le match aller avait été très chaud. On gagne 1-0 au Parc, avec un but d’Alen Boksic. Ça avait été une boucherie d’ailleurs. C’est toujours dans un petit coin de mon esprit parce que même aujourd’hui, quand je regarde… Pour les jeunes qui n’ont jamais vu ça, il faudrait juste regarder les vingt premières minutes du match. Aujourd’hui, je crois que le match se finit à six contre six tellement il y avait de contacts. Mais le 3-1 avec le but de Basile est le meilleur souvenir. »

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Le pire souvenir

Jérôme Rothen : « C’est dur d’en trouver un mais je vais dire le but de Lorik Cana (en 2005), parce qu’il était avec nous quelques semaines avant. Ça m’avait fait mal au cœur de le voir marquer et embrasser le maillot marseillais. Je ne le voyais pas supporter de l’OM quand il était au PSG donc c’était surprenant, plus l’avant-match avec l’ammoniaque (une forte odeur d’ammoniaque dans leur vestiaire avait perturbé la préparation des Parisiens, ndlr). Marseille avait réussi son coup. Ils l’ont réussi une fois en six ans contre nous. Mais ça fout les boules de perdre un classique. »

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Eric Di Meco : « C’est il y a longtemps, un match de Coupe de France (1982). On était en deuxième division, Paris en première. Luis Fernandez marque au stade Vélodrome d’une magnifique frappe à ras de terre… en pleine lucarne ! Parce qu’à l’époque la ligne des six mètres était faite avec de la chaux et il y avait un petit monticule. Il avait frappé à ras de terre et la balle avait pris la butte et était allée en lucarne. On avait été éliminé et on avait juste perdu 1-0. Il n’y avait pas la grande rivalité à l’époque, mais c’est un mauvais souvenir. »

L’image à garder de ces classiques

Jérôme Rothen : « Quand j’étais jeune, Paris luttait avec Marseille et Franck Sauzée avait marqué en fin de match au Vélodrome (en 1989). C’était Joël Bats dans les buts. J’étais gamin mais ça me reste en travers de la gorge car, en cas de bon résultat, Paris pouvait être champion de France et c’est Marseille qui l’a été. »

Eric Di Meco : « En 1989, quand on gagne le titre et que Franck Sauzée met la frappe. Ça devait être l’avant-dernier match de la saison, on était à la lutte avec Paris pour le titre. Amara Simba avait eu une grosse occasion juste avant et derrière, Franck met une frappe des 25 mètres et on gagne le titre sur ce match. C’est le geste dont tous les supporters marseillais se souviennent encore. »

Le pronostic

Jérôme Rothen : « Cette année, il y a une grande différence. Le problème c’est que Paris ne maîtrise pas toujours son sujet. Marseille aura envie de bien faire, ils avaient fait deux très bons matchs l’année dernière contre le PSG, même si ça s’était soldé par deux défaites. Marseille va se transcender. En plus, avec Rudi Garcia qui vient d’arriver, les joueurs auront à cœur de faire un grand match. Mais je suis désolé, je ne peux pas être objectif sur ce match-là. C’est vrai qu’il y a une grosse différence de budget mais là, on ne parle pas d’argent ou d’individualités. Là, on parle de "cojones" sur le terrain. Au Parc des Princes, on ne gagne pas quand on s’appelle l’Olympique de Marseille. Et depuis belle lurette. »

Eric Di Meco : « Je ne sais pas pourquoi, je sens l’embrouille. Je sens un nul parce que Paris, pour le moment, ne m’a pas fait rêver. Ils n’ont pas encore fait de matchs pleins. Et puis, qui sait si l’OM ne peut pas se révéler comme cela a été le cas ces deux dernières saisons. Malgré les défaites, il y a eu des matchs intéressants de l’OM contre Paris. Ils ont montré qu’ils pouvaient élever leur niveau de jeu. Un nul serait un très, très bon résultat. Et puis qui sait, peut-être qu’il y aura un effet Rudi Garcia. »

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