Metz : la tribune Est fermée par le club ?

Après les incidents qui ont entraîné l’arrêt du match face à l’OL samedi à Saint-Symphorien, le FC Metz prépare sa défense avant son passage en commission de discipline jeudi. Le club envisage de fermer la tribune Est.

Depuis samedi soir, le FC Metz travaille activement avec les autorités publiques pour améliorer sa sécurité et réagir après les incidents lors du match face à l’OL. Le président du club, Bernard Serin, s’est entretenu à plusieurs reprises avec la préfecture de Moselle et la LFP. La direction générale du club prépare actuellement sa défense face à la commission de discipline de la LFP, jeudi.

Le FC Metz entend bien faire toute la lumière sur cette affaire et a même décidé de porter plainte. Le club envisage aussi de fermer purement et simplement la tribune Est, avant la commission, pour montrer son envie de réagir fortement après ces débordements.

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La dissolution, c’est seulement par le ministère

Le risque le plus important pour les membres de la Horda Frenetik consistait en une dissolution du groupe. Mais une dissolution de groupe ne peut être signée que par le ministre de l’Intérieur. Le FC Metz n’a pas fait de demande de dissolution et n’a pas soutenu cette hypothèse, car cela n’a pas encore été évoqué par les autorités.

En clair, pour qu’une dissolution ait lieu, il faut que des évènements d’hooliganisme avérés soient constatés, comme des faits de racisme, d’homophobie ou des rixes entre groupes. Dans le cas des incidents de samedi, ce sont des faits de violences. Les pétards et les fumigènes sont des éléments de violences.

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La sanction pourrait être une suspension du groupe

« La dissolution du groupe n’est pas envisagée pour le moment, confie à RMC Sport une source interne à la préfecture de Moselle. L’enquête est en cours et nous devons définir si c’est une action individuelle ou de groupe. La sanction pourrait être une suspension du groupe s'il est confirmé que les projectiles venaient du groupe. » Une chose est claire, le club ne peut pas demander la dissolution. Juste donner son avis.

En février 2011, le ministère de l’Intérieur avait décidé de suspendre les activités de l’association de supporteurs montpelliérains Butte Paillade 91 pendant quatre mois, au motif « d’actes répétés de dégradations de biens ou de violences sur des personnes (jets de projectiles et de pierres visant d’autres supporteurs de clubs adverses à l’occasion de matches)».

MBo