RMC Sport

Monaco-Lyon : les notes

Match nul entre Monaco et Lyon

Match nul entre Monaco et Lyon - AFP

Tenu en échec ce dimanche soir sur le Rocher (0-0) dans un match sans charme, Lyon garde la tête de la L1 avec deux longueurs d’avance sur Paris et Marseille. Un match qui ne restera pas dans les mémoires et où personne n’a vraiment brillé. Sauf Subasic, qui s’offre un record d’Europe.

MONACO

Danijel Subasic : 7

Fabinho : 5

Layvin Kurzawa : 4

Wallace : 4

Andrea Raggi : non noté (remplacé par Carvalho, 38e, 5,5)

Jérémy Toulalan : 5

Joao Moutinho : 5

Bernardo Silva : 4,5

Yannick Ferreira Carrasco : 5

Nabil Dirar (remplacé par Martial, 76e) : 4

Dimitar Berbatov : 4

Comme parfois ces derniers mois, l’ASM a présenté un double visage ce dimanche soir dans un stade Louis-II qui sonnait creux. Une première période vide, ou presque, avec une possession largement lyonnaise et des occasions plus nombreuses côté visiteurs, avant un second acte plus maîtrisé sur le plan des intentions et de l’efficacité collective. Mais pas de quoi non plus soulever les passions rayon offensif. La formule du Monaco 2014-2015, qui reste sur 13 matches sans défaite toutes compétitions confondues, commence à être connue : une défense solide et une attaque qui doit profiter des quelques occasions qui se présentent à elle. Elle aurait encore pu payer contre l’OL avec la tête sur le poteau de Berbatov ou le but refusé (à raison) à Moutinho. Elle n’aura finalement rapporté qu’un point aux locaux. Sur le plan des satisfactions monégasques, l’arrière-garde a encore marqué des points.

Auteur de plusieurs parades décisives (9e, 15e, 28e), Subasic continue de la jouer « Titi Omeyer style » et porte son invincibilité en L1 à 791 minutes. Un record en Europe cette saison. Devant lui, si Raggi est sorti sur blessure (genou) en première période, un coup dur tout sauf bienvenu avec les nombreuses échéances des semaines à venir, Carvalho l’a parfaitement remplacé pour son retour. Son jeune partenaire dans l’axe central, Wallace, n’a pas livré une prestation du même acabit. Plus nerveux dans ses interventions, mis sous pression par Fekir, le Brésilien aurait pu (dû) être sanctionné d’un penalty et d’un carton rouge suite à sa semelle intentionnelle sur Umititi dans sa propre surface (74e). Les latéraux se sont peu fait remarquer. Kurzawa n’a pas pesé comme il sait le faire, surtout sur le plan offensif. Idem pour Fabinho même si son raid dans la surface lyonnaise aurait mérité meilleur sort (70e). Le milieu de terrain de l’ASM, lui, a ressemblé au double visage de son équipe. Fantomatique en première période, mieux en seconde. Que ce soit Toulalan, Moutinho ou Silva. Devant, Dirar et Ferreira Carrasco n’ont pas brillé. Et Berbatov a raté un but quasi tout fait en envoyant sa tête sur le poteau.

LYON

Anthony Lopes : 6

Christophe Jallet : 5

Milan Bisevac : non noté (remplacé par Rose, 18e, 4,5)

Samuel Umtiti : 4

Mouhamadou Dabo : 4,5

Maxime Gonalons : 5,5

Jordan Ferri : 6

Corentin Tolisso : 5,5

Yoann Gourcuff : 5,5 (remplacé par Ghezzal, 69e)

Nabil Fekir : 4

Yassine Benzia : 4,5 (remplacé par Cornet, 79e)

Mis sous pression par les victoires du PSG et de l’OM, Lyon n’aura pas su rapporter les trois points du Rocher. Mais le point du match nul, mérité, permet à l’OL de garder ses deux rivaux à deux longueurs. Avec plus de 80% de possession après un quart d’heure de jeu et plus de 60% à la mi-temps (56% en fin de match), les Lyonnais ont entamé la rencontre avec les meilleures intentions et une une maîtrise en adéquation. Dans son but, Lopes n’a pas eu grand-chose à se mettre sous les gants. Mais il a su détourner le danger quand il le fallait, notamment devant Fabinho (70e). Bilan pas génial pour sa défense. Sorti sur blessure (genou) en première période, Bisevac a laissé sa place à un Rose pas impérial dans son placement.

Même chose mais en pire pour Umtiti, qui a couvert le hors-jeu à plusieurs reprises. Rayon latéraux, match sérieux mais sans éclat pour Jallet et Dabo. Au milieu de terrain, Gourcuff, Ferri et Tolisso signent une belle première période avant de s’éteindre en seconde. Titularisé pour la première fois en L1 depuis… le 26 octobre contre Marseille (1-0), Gourcuff a comme toujours montré des bribes de son talent et rendu une copie propre (avec même une belle frappe détournée par Subasic et un amour de passe qui aurait pu être décisive pour Fekir). Avant de se heurter à ses propres limites physiques du moment. Devant, difficile de ne pas juger le duo Fekir-Benzia à l’aune de l’absence d’un certain Alexandre Lacazette. Sans le meilleur buteur du championnat, l’attaque lyonnaise manque de repères et d’automatismes. Fekir pourra même s’en vouloir de s’être montré trop gourmand en oubliant un Benzia seul devant Subasic (59e).