Monaco-PSG: Singo aurait dû être exclu pour sa semelle sur Donnarumma, reconnaît la direction de l’arbitrage

La direction de l’arbitrage reconnaît une erreur du VAR sur la violente semelle assénée par Wilfried Singo sur Gianluigi Donnarumma lors de Monaco-PSG. Le défenseur aurait dû être exclu par l’arbitre François Letexier selon l’instance.

Oui, Wilfried Singo aurait dû être exclu pour sa violente semelle dans le visage de Gianluigi Donnarumma lors du match Monaco-PSG (2-4) le 18 décembre dernier. C’est la conclusion de la direction de l’arbitrage dans son analyse rendue publique de la situation. Après un contrôle trop long, le défenseur monégasque avait involontairement asséné une très violente semelle sur la joue droite du gardien parisien. Mais il n’avait pas été exclu, ni averti pour cette action par l’arbitre François Letexier.

"Les conséquences sont énormes mais on ne peut rien faire", a estimé le VAR

Dans son rapport, la direction de l’arbitrage juge le VAR responsable de ne pas avoir appelé l’arbitre central afin de revoir la situation à la vidéo. "Cette situation est très difficile à juger, entre imprudence, absence d’intentionnalité, manque de considération et mise en danger de l’intégrité physique du gardien de but", reconnaît l’instance.

Pour Daniel Riolo et Walid Acherchour, Singo aurait évidemment dû être exclu pour sa faute sur Donnarumma – 18/12

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"À l’analyse des images, le Monégasque joue certes le ballon, mais son action met en danger l’intégrité physique du gardien de but, eu égard à la semelle venant directement impacter le visage de ce dernier. Cette situation relève donc d'une faute grossière au sens de la loi 12. L’intervention de l’assistance vidéo était attendue pour modifier la décision initiale et exclure le joueur fautif."

La cellule dépendante de la FFF dévoile également les discussions entre François Letexier et les arbitres en charge du VAR qui jugent le geste de Wilfried Singo "totalement involontaire". "Je ne t’enverrai pas (voir le VAR), il n’y a pas d’extra mouvement et il veut l’éviter", conclut l’un des assistants VAR. "Il saute par-dessus et malheureusement il le tape. Les conséquences sont énormes certes mais on ne peut rien faire."

L’absence d’expulsion avait provoqué l’incompréhension du PSG et de nombreux acteurs du football français. Gianluigi Donnarumma avait affiché d’imposantes stigmates sur son visage qui avaient nécessité la pose de dix agrafes dans un premier temps. L’Italien avait été recousu le lendemain. Il a repris la compétition dimanche lors de la victoire du PSG au Trophée des champions contre… Monaco (1-0), privé de Wilfried Singo, suspendu pour une accumulation de cartons jaunes.

NC