Montpellier: Hantz mise sur "la positive attitude"

Laurent Nicollin, Frédéric Hantz et Louis Nicollin - AFP
Montpellier a véritablement entamé l’opération sauvetage. Avec un nouveau capitaine à son bord. Nommé la veille, Frédéric Hantz a dirigé sa première séance d’entraînement dans la peau du coach montpelliérain ce mercredi. Avec une mission simple, maintenir en Ligue 1 le club champion de France 2012, qui occupe la place de premier relégable (18e). Pour réussir sa mission, Hantz, « très fier et content d’avoir été choisi », compte d’abord redonner un élan à une formation qui vient d’enchaîner trois défaites consécutives en championnat.
« Il faut appeler un chat un chat. On est 18e, si le championnat s’arrêtait aujourd’hui on serait en Ligue 2, a déclaré l’ancien coach bastiais lors de sa présentation à la presse. Par contre, on peut voir les choses comme ça ou se dire qu’on a une chance extraordinaire d’avoir seize matches devant nous et d’ensemble se donner la possibilité d’être positif et de gagner certains matches pour remonter au classement. L’essentiel de ma fonction, dans la situation actuelle, sera de vite m’intégrer mais aussi d’être un électron positif. »
Louis Nicollin : « On a plus qu’un soldat »
Après le départ précipité de Rolland Courbis à la trêve et l’intérim manqué du duo Pascal Baills – Bruno Martini, les dirigeants montpelliérains comptent donc sur Hantz pour empêcher que leur club ne retombe en L2, près de sept ans après l’avoir quittée. « Je pense qu’il y avait urgence, assure Laurent Nicollin, le président délégué. Au vu de la situation du club, il fallait bien trouver des solutions. Il était opportun de réfléchir à la meilleure solution pour l’avenir du Montpellier Hérault en Ligue 1. C’était la personne qui semblait la plus logique pour reprendre l’équipe, encore fallait qu’il le souhaite. »
Un constat partagé par son père Louis, qui est certain que le choix effectué est le bon. « J’ai toute confiance, lâche le président du MHSC. Et moi les gens à qui je fais confiance, je me trompe rarement. Et là je pense qu’on a plus qu’un soldat. » Cela tombe bien, le combat risque d’être rude.