Nantes: l’avocate de Limbombe saisit (encore) la LFP et demande des sanctions contre le club

Le dossier Anthony Limbombe pourrait commencer à donner mal au crâne à la direction du FC Nantes. Selon les informations de RMC Sport, l’avocate du milieu de terrain belge, représentant le plus cher achat de l’histoire du club (8 millions d’euros en 2018), a encore une fois saisi une nouvelle fois la Ligue de football professionnel (LFP). Elle demande des sanctions sportives, comme potentiellement un retrait de points, à l'encontre du club nantais.
Et pour cause: le club nantais n’a toujours pas réintégré Limbombe (27 ans) dans le groupe professionnel. La commission juridique de la LFP avait pourtant sommé le club du président Waldemar Kita, au début du mois de mars, de refaire une place au Belge lors des séances d’entraînement des professionnels.
Kombouaré serait opposé à une réintégration
En réalité, Limbombe, sous contrat jusqu'en 2023, n'a plus joué un match avec les Canaris depuis presque deux ans. Le Belge s'entraîne avec la réserve de Stéphane Ziani depuis le début de la saison et n’a jamais été réintégré. Antoine Kombouaré, l'entraîneur des Canaris, s’y serait formellement opposé. Il se serait même expliqué lors d’"un entretien véhément" avec le joueur. C’est ce que précise l’avocate du joueur dans la requête adressée à la LFP, que RMC Sport s’est procurée.
Dans celle-ci, l’avocate du joueur demande à la Commission juridique de la LFP de "constater que, malgré les différentes relances de M. Limbombe, le FC Nantes n’a pas exécuté la décision du 4 mars dernier ordonnant la réintégration sous 48 heures de M. Limbombe au groupe professionnel". Mais aussi "de prononcer une ou plusieurs sanctions tenant compte de la non-exécution de la décision du 4 mars 2022, ainsi que de la mauvaise foi et la résistance abusive du FC Nantes telles que les sanctions sportives."
Contacté, le FC Nantes nous a juste confirmé avoir eu connaisance de cette requête et n’a pas souhaité en dire davantage. Selon les informations de RMC Sport, il était question ces derniers jours d'un accord à l'amiable pour une résiliation de contrat.