Nantes: la Brigade Loire de retour en tribune ce week-end

Tout va mieux pour le FC Nantes. Pour le moment. Après un début de saison délicat marqué notamment par trois défaites de suite, les hommes d’Antoine Kombouaré ont retrouvé de l’allant en écrasant Angers (4-1) puis en confirmant mercredi face à Brest (3-1). De plus en plus séduisants dans le jeu et sur le plan offensif, ils tenteront de confirmer dimanche après-midi sur le terrain du Stade de Reims (15h), à l’occasion de la huitième journée de Ligue 1. Ils pourront compter sur un retour important : celui de la Brigade Loire. Absent des tribunes depuis le début de la saison, le principal groupe de supporters du FCN a décidé de revenir dans les stades, à partir de ce week-end.
"Le 29 juillet, au travers d’un communiqué, nous annoncions prendre le temps d’une période d’observation avant de reprendre, ou non, le chemin du stade. Il s’agissait, d’une part, de nous assurer que les mesures appliquées au sein du stade étaient adaptées à notre façon de supporter (port du masque, distanciation en tribune, jauge) et, d’autre part, de vérifier que l’usage du ‘pass sanitaire’ ne deviendrait pas un prétexte à une surveillance toujours plus accrue des supporters actifs, et plus particulièrement des ultras (contrôle systématique des identités)", rappelle la Brigade Loire dans un communiqué relayé par Ouest-France.
Un retour "malgré le conflit" avec Kita
"Depuis bientôt deux mois, nous avons pu constater, aussi bien à la Beaujoire que dans les autres stades du championnat : - Qu’aucun geste barrière n’est appliqué dans les tribunes populaires (malgré, parfois, des annonces préfectorales), et que cela n’entraîne aucune conséquence, aussi bien pour ces dites tribunes que pour les supporters concernés ; - Que, sauf exception, aucune jauge, en tout cas anormalement basse, n’est mise en place pour limiter les flux des supporters ; - Que le contrôle du ‘pass sanitaire’ n’est pas assorti d’un contrôle systématique des identités, notamment en ce qui concerne les groupes de supporters actifs. Forts de ce constat, nous pouvons donc logiquement considérer que la même gestion nous sera appliquée, et ce malgré le conflit qui oppose les supporters nantais à la direction du club. Dès lors, nous avons pris la décision de reprendre nos activités au sein du stade, et ce dès ce week-end, pour le déplacement à Reims", ajoute la Brigade Loire.
Ce week-end pourrait donc marquer le retour des chants anti-Waldemar Kita. Son départ est réclamé depuis de longues années par les ultras nantais, qui avaient manifesté à plusieurs reprises la saison dernière pour demander sa démission. En mai, alors que la situation du club était très critique sur le plan sportif, ils avaient même enterré de manière symbolique un cercueil représentant à leurs yeux le "FC Kita". Un cercueil qui avait été déterré peu près par des agents proches du clan Kita, ce qui avait un peu plus accentué les tensions entre les deux camps.