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Nantes-Rennes : le deuxième but de Grosicki est bien valable (et on vous explique pourquoi)

Kamil Grosicki

Kamil Grosicki - AFP

Rennes s’est imposé ce samedi à Nantes (2-1) grâce à un doublé de Kamil Grosicki. Si les Canaris estiment que le deuxième but du Polonais aurait dû être refusé, l’arbitre a pourtant bien fait de l’accorder. Explications.

L’action va faire beaucoup parler. Surtout côté nantais. Alors que l’équipe de René Girard et Rennes étaient à égalité (1-1) ce samedi à La Beaujoire dans ce choc de l’Ouest, Kamil Grosicki a marqué le but de la victoire à la 75e minute. Dans la confusion, mais de manière parfaitement valable.

Au départ de l’action, le ballon est dans les pieds d’Adrien Thomasson, qui joue un coup franc très rapidement dans son camp. Mais la passe latérale du milieu nantais est contrée par Giovanni Sio, qui est à environ deux mètres de lui, sur sa gauche. Cela profite à Paul-Georges Ntep, qui déborde et centre en retrait pour Grosicki, qui marque.

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Immédiatement, les joueurs nantais se sont précipités sur l’arbitre, Johan Hamel, pour lui indiquer que Sio était trop près de Thomasson au moment du coup franc. Sauf que selon les lois du jeu établies par la Fifa, « si un joueur décide de jouer un coup franc rapidement et qu’un adversaire se trouvant à moins de 9,15 m intercepte le ballon, l’arbitre doit permettre au jeu de se poursuivre ».

Quiniou : « L’arbitre aurait pu anticiper la présence de Sio »

Ancien arbitre international et consultant pour RMC Sport, Joël Quiniou explique ce point de règlement : « Réglementairement, un joueur peut jouer rapidement à partir du moment où l’arbitre le lui autorise, par un coup de sifflet ou un signal, et que le ballon est arrêté. A partir du moment où le joueur veut jouer rapidement, l’arbitre ne peut pas faire rejouer le coup franc sous prétexte que le ballon est intercepté. »

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Si réglementairement, ce but de Grosicki est donc valable, l’arbitre aurait toutefois pu, selon Joël Quiniou, mieux anticiper cette action pour éviter de se retrouver dans une telle situation. « Dans la gestion de cette situation, l’arbitre aurait pu anticiper la présence de Sio, surtout qu’il est très proche et que Thomasson ne l’avait pas dans son champ visuel. Mais Thomasson a cherché à jouer très rapidement… ». Il ne peut donc s’en prendre qu’à lui-même.

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Alexandre Alain Journaliste RMC Sport