Nantes-Strasbourg: Kombouaré enrage contre la mentalité de ses joueurs

Pour Antoine Kombouaré, ce match nul (2-2) concédé à domicile contre Strasbourg conserve un goût amer, une saveur de défaite. C’est peu dire que le coach nantais n’apprécie pas le scénario du match, et l’attitude de ses joueurs qui a, selon lui, conduit à ce résultat. "C'est de l'amertume et de la colère, a-t-il fulminé en conférence de presse, ce dimanche. On a perdu deux points. Si tu as faim de victoire, tu es sérieux, tu enfonces le clou et tu dois gagner. Nous, on ne fait pas ce qu'il faut mais Strasbourg a bien joué le coup. Je veux bien encaisser un but que tu prends dans la lucarne mais pas de cette façon."
Kombouaré: "On doit gagner"
Les Canaris ont commis une double faute aux yeux de leur entraîneur. Celle de s’être arrêté de jouer après l’ouverture du score, et surtout de ne pas avoir su enfoncer le clou après l’expulsion de Ludovic Ajorque, alors que Nantes menait 2-1: "Vous menez 1-0, vous en prenez un en fin de première période, je reste très calme dans le vestiaire, ça peut arriver. Derrière, on fait une entame de deuxième période fantastique, on se retrouve à onze contre dix, et là, on arrête de jouer. Et surtout on ne défend pas très bien, à l'image du but que l'on encaisse. C'est catastrophique. Quand on a la chance par deux fois de mener au score, de se retrouver à onze contre dix, on doit gagner."
Devant la presse, Antoine Kombouaré a déploré "la mentalité, l'absence de justesse technique dans le dernier geste, de communication pour guider les autres". "Sur l'égalisation, on est sept contre trois dans la surface de réparation pour défendre! En deuxième période, à un de moins, ils frappent autant que nous...", s’est-il encore emporté. Nantes a manqué l’occasion de grimper vers le haut de tableau et de se rapprocher des places européennes. L'expulsion sévère de Ludovic Ajorque après un choc avec Fabio (51e) a peut-être rendu les Nantais trop confiants. Et un centre de Guilbert a trouvé Thomasson, seul au premier poteau pour égaliser de la tête (2-2, 68e), déclenchant la colère de Kombouaré.