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Nice, Alassane Pléa : ''Regarder Balotelli donne envie de se surpasser''

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On attendait Mario Balotelli. Mais avec neuf buts en seize matchs cette saison, son meilleur total d’ores et déjà parmi l’élite, Alassane Pléa est bien l’arme numéro un de l’OGC Nice. A la veille du choc de Ligue 1 face au PSG (20h45, 17e journée), l’ancien joueur de Lyon s’est confié en exclusivité à RMC Sport sur son évolution, son changement de poste à Nice et sa relation avec Mario Balotelli.

Le meilleur début de saison de sa carrière

« C’est vrai, aujourd’hui, je fais un très, très bon début de saison. L’année dernière aussi, j’avais bien débuté mais malheureusement je m’étais blessé. Là, je suis en pleine forme. Physiquement, je suis bien, l’équipe tourne bien, je marque et c’est bon pour la confiance. Le staff, les coéquipiers, le club, tout le monde me soutient. Quand on a tout ce soutien derrière soi, on ne peut être que meilleur. »

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Son replacement comme avant-centre

« Quand je suis arrivé ici, je suis venu pour jouer milieu droit. J’ai fait toute ma formation comme milieu, ailier droit. Le coach Claude Puel m’a parlé. Il pensait que pour mon bien, il valait mieux que je joue attaquant. Il pensait que j’avais toutes les qualités pour ce poste-là. Au début, c’était un peu bizarre, mais après c’était bien. J’ai aimé ce poste. »

Une finition à travailler

« Garder le ballon dos au jeu, travailler la finition, ce sont mes deux axes de progrès. Je travaille à l’entraînement et cette année, je vais bien bosser sur ces points. Les critiques ? Non, ça ne me touche pas. Un attaquant rate beaucoup. Cavani, un des meilleurs attaquants du monde, est critiqué pour ça alors qu’il a mis un paquet de buts depuis le début de saison. Je sens que j’ai une marge de progression encore importante. Moi aussi, j’aimerais bien mettre toutes mes occasions au fond. Mais le football, ce n’est pas comme ça. Les critiques ne me touchent pas aujourd’hui. Au début, c’était le cas mais je prends sur moi et je travaille dans mon coin. »

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Mario Balotelli, un exemple à suivre

« Inconsciemment, ça te fait monter ton niveau de jeu. T’as envie de lui montrer que t’es là aussi et que toi aussi, tu peux jouer. A l’entraînement, le fait de le regarder donne envie de se surpasser, de travailler encore plus. C’est un attaquant de grande qualité. Son arrivée m’a fait le plus grand bien et m’a permis d’augmenter mon niveau de jeu. C’est quelqu’un qu’on regardait quand on était petit. Il a joué dans les plus grands clubs, disputé les plus grandes compétitions internationales. C’est un très, très grand joueur et ça fait du bien de jouer à côté de joueurs comme lui. Il est joyeux, il fait des blagues. Ce n’est pas quelqu’un qui se prend pour une star. Il est là, avec le collectif et rigole avec tout le monde. »

Lucien Favre l’a bluffé

« Dès qu’il est arrivé, on a discuté. Il me connaissait très bien. Il savait les points où je devais progresser. Ça m’a surpris au début. Il venait juste d’arriver et il connaissait toutes mes qualités, tous mes défauts. Ça m’a donné envie de travailler. Pour les jeunes joueurs comme moi, et pour ceux de l’effectif, c’est un très, très bon coach. On progresse énormément et on a encore beaucoup de choses à apprendre de lui. »

La France plutôt que le Mali

« L’équipe de France, oui, c’est un objectif. Tout joueur a envie de porter les couleurs de son pays. J’ai fait toutes mes classes en jeunes en Bleu. La logique serait la continuité en équipe de France. J’ai une partie de moi attachée au Mali. C’est le pays de mon père. Je ne l’oublie pas. C’est à moi de faire un choix. J’ai tout mon temps. Mais la logique serait de continuer avec l’équipe de France. »

la rédaction avec Yann Pécheral