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Nice-Bordeaux, les tops et flops: la C1 en approche, Balotelli en mode ''Super'', les gros ratés de Kamano...

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D’abord surpris en début de match, Nice a fini par s’imposer devant Bordeaux (2-1), ce dimanche lors de la 31e journée de Ligue 1. Les Aiglons ont pu s’appuyer sur un très bon Mario Balotelli, buteur sur penalty et à l’origine du deuxième but azuréen, pour revenir à un point du PSG et se rapprocher des barrages de la Ligue des champions. Bordeaux paie au prix fort sa maladresse, symbolisée par deux énormes ratés de Kamano.

TOPS

Balotelli était en mode Super Mario

Fidèle à lui-même cette saison, Mario Balotelli a encore marqué sur la pelouse de l’Allianz Riviera, lui qui n’a toujours pas scoré au-delà de la Côte d’Azur. Mais l’international italien, toujours privé de Nazionale, a aussi ajouté à sa 11e réalisation de la saison – sur penalty (16e) – un décalage décisif sur le deuxième but niçois, en mettant Valentin Eysseric sur orbite pour frapper (27e). Surtout, Mario était bien en mode « Super », avec des courses, une implication offensive record pour lui - 27 ballons touchés en première période notamment, son deuxième meilleur total en championnat après le match aller contre… Bordeaux (29 ballons). Et une frappe magistrale à la 64e qui aurait mérité de faire mouche. Si l’intéressé conserve ce visage-là, Nice pourra continuer jusqu’au bout d’espérer se mêler à la lutte pour le titre.

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Nice a appliqué son jeu (mais pas sur 90 minutes)

Jusqu’au but bordelais, on n’avait pas vu grand-chose. Après, en revanche, on a pu ouvrir les yeux bien grands devant notre poste de télévision. Passes claquées dans les pieds, jeu en triangle, redoublements, dédoublements sur les côtés : Nice a régalé et offert un joli récital technique, notamment en première période, où la possession azuréenne a été quasi totale. En revanche, en seconde période, et face à des Girondins orgueilleux, on a vu les Aiglons moins dominateurs. Mais pas moins dans le contrôle, globalement, de leur sujet, bien aidés aussi par les poussées brouillonnes des Bordelais. Ce qui leur permet ce soir d’avoir quasiment composté leur billet pour les barrages de la prochaine Ligue des champions.

Cardinale a tenu la baraque

Sur le but de Laborde, qui se joue à la fois de Koziello et de Dante (petit pont sur le Brésilien) qui le trompe entre ses jambes, Yoan Cardinale n’a pas pu faire grand-chose. En revanche, quand le portier niçois a pu faire quelque chose pour ses couleurs, il l’a fait et merveilleusement bien. C’est lui qui repousse la balle d’égalisation de Vada en fin de première période (36e). Il a aussi évité aux siens , deux minutes avant, de se faire surprendre par un mauvais réflexe de Le Marchand, tout proche de marquer contre son camp (34e).

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FLOPS

Vada, ça coûte cher à l’arrivée

Le milieu de terrain bordelais s’est créé l’une des occasions les plus nettes pour les Girondins en seconde période, en perdant son duel quasiment à bout portant avec Yoan Cardinale (36e). Bien lui aurait pris de le remporter car c’est sur une de ses passes, mal transmise à un partenaire, que Balotelli permet à Eysseric de doubler la mise et de donner les clés de la rencontre à l’OGC Nice (27e). C’est aussi ce qu’on appelle une double peine.

Kamano, la mire n’était pas du tout réglée

Il est à la recherche de son 7e but en Ligue 1 de la saison et il va devoir attendre encore un peu. Si Laborde a marqué, il est de loin l’attaquant girondin à s’être procuré le plus de situations favorables ce dimanche soir. On a dit favorables ? Disons nettes, même. Et à chaque fois, Kamano s’est emmêlé les pinceaux. A la 56e, il est tout seul face au but vide et n’a plus pousser dans les filets niçois un ballon dévié par Jovanovic. Il le met au-dessus… Avant de récidiver, en ne profitant pas d’une énorme erreur de Le Marchand pour tromper Cardinale (66e) là aussi, seul face à lui. Cette fois-là, c’est à côté du cadre que Kamano, remplacé par Ounas (78e), expédie le ballon.

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Sévère, le penalty pour Nice

On ne peut pas dire que le match bascule sur ce fait de jeu. Mais il risque de rester en travers de la gorge des Girondins. Car le penalty accordé à Nice, qui a permis à Balotelli d’égaliser, était litigieux, pour ne pas dire généreux. Arnaud Souquet, au ralenti, se jette avant même d’entrer en contact avec Jérémy Toulalan (14e). De plus, le latéral gauche niçois semblait ne plus avoir le contrôle du ballon au moment de croiser la route de l’ancien Nantais. Il va donner des regrets aux Bordelais… en partie. En seconde période, ce n’est pas le sifflet de Benoit Bastien qui les a empêchés de tromper Yoan Cardinale.

A.D