Nice-Nantes: pluie de cartons, tensions, déclarations acerbes... la fin de match chaotique après un nul polémique

Le FC Nantes n’a pas perdu (1-1) mais il tenait une victoire intéressante jusqu’à la 95e minute, avant de la voir s’envoler en raison d’un penalty accordé à Nice au-delà du temps additionnel, pour une main bien réelle de Jean-Charles Castelletto, à la lutte avec Dante, coupable, lui, d’une légère faute dans la surface sur la même action. D’où la frustration des Canaris, qui ont vécu cette décision comme une forme d’injustice.

"Encore une fois, comment voulez-vous qu’on respecte les arbitres, comment voulez-vous qu’ils soient respectés? Qu’il aille voir la VAR et après il prend une décision, s’est emporté à chaud Antoine Kombouaré au micro de Canal+, alors que le match n’était pas encore terminé. Tout à l’heure, il l'a bien fait. Pourquoi? Il a peur? On est honnêtes. On veut de la justice et de l’honnêteté."
Une histoire de penalties
Difficile à gérer pour l’arbitre principal, la fin de match a complètement échappé aux joueurs et à l’encadrement nantais. Les premiers sont venus en nombre entourer M. Letexier pour le réprimander, sans que les autres aient eu l’idée d’intervenir pour les en empêcher afin d’éviter d’aggraver leur situation. François Letexier a alors dégainé les avertissements. Moutoussamy a écopé le premier d’un jaune, puis Alban Lafont a été exclu, tout comme Abdoul Kader Bamba quelques minutes plus tôt sur le banc des remplaçants.

Bouillante, la température est encore montée d’un cran sur le chemin des vestiaires, obligeant le président Waldemar Kita à s’interposer entre ses joueurs et le corps arbitral pour calmer les esprits. Si l’intervention du VAR en faveur du penalty accordé aux Niçois a exacerbé les tensions, celles-ci sont nées plus tôt dans le match, pour une première situation litigieuse.
"C'est un voyou"
Sur un centre venu de la gauche, signé Quentin Merlin, Ludovic Blas a été contré de la tête au second poteau par Mattia Viti en première période. L’ancien défenseur d’Empoli a bien touché le ballon avec son bras gauche puis son bras droit. Nantes a alors réclamé un penalty, que M. Letexier leur a finalement refusé après avoir consulté les images. Antoine Kombouaré ne décolérait pas après la rencontre.
"Je suis très en colère. Tu ne peux pas me mentir. Les menteurs, j’ai horreur de ça, ils n’ont rien à foutre dans le football. Il (le quatrième arbitre) me dit: 'on ne siffle pas penalty parce que le ballon touche le corps d’abord, puis la main'. Je lui dit: 'pas de souci'. Je n’avais pas encore vu les images. Et quand je les vois à la mi-temps, je me dis: soit j’ai de la merde dans les yeux, soit le mec, c’est un voyou, un menteur. Je n’aime pas ça du tout."