Nice-OM: le Gym avait été averti avant le match de la banderole insultante des supporters

Selon L'Equipe, l'OGC Nice avait eu connaissance du caractère problématique de la banderole insultante déployée à l'Allianz Riviera, quelques heures avant le coup d'envoi du match face à l'OM, dimanche dernier.

L’OGC Nice savait. Et il a laissé faire? Selon le quotidien L’Equipe, le club azuréen avait pris connaissance de la teneur du message déployé sur une banderole qui a déclenché stupeur et controverse dimanche dernier, lors du match face à l’OM (2-0), en clôture de la 19e journée de Ligue 1. "Le soleil se couche sur la ville de Nice... que la chasse aux rats commence", pouvait-on lire pendant la rencontre sur une banderole insultante parfaitement visible.

Le club n'y était cependant pas favorable et a fait entendre sa position aux responsables du groupe à l’origine de cette banderole, considérant le message répréhensible, susceptible d’entraîner des poursuites à l’encontre de l’OGC Nice, a fait savoir la communication du club, contactée par le quotidien L’Equipe. La banderole insultante a d'ailleurs provoqué un échange entre un représentant du club et un responsable du groupe de supporters.

La discussion au téléphone aurait duré trente minutes. Si elle a jugé la banderole déplacée, considérant qu’elle n’avait rien à faire à l’intérieur de l’enceinte de l’Allianz Riviera, la direction du Gym a finalement laissé le dernier mot à ses supporters après s’être assurée, avec le concours de son service juridique, que les mots employés ne pourraient entraîner des poursuites à son encontre, rapporte L'Equipe.

Ce que risque l'OGC Nice

"Les propos racistes (ndlr, Neal Maupay, formé à Nice, a été la cible d’insultes) ne sont pas tolérables dans un stade. Je demande à la LFP de ne pas laisser passer", a réagi vertement le maire de Marseille Benoît Payan sur X. L’édile de la cité phocéenne n’a pas été le seul à répliquer. "Ce que nous avons vu et entendu à l’Allianz Riviera lors du match OGC Nice-OM est intolérable", a indiqué la ministre des Sports, Marie Barsacq, dans une réponse transmise à RMC Sport. "Dans les stades de foot comme ailleurs, je veux rappeler que les chants et les actes homophobes, discriminatoires et racistes sont des délits."

Dans un communiqué, la LFP a fait savoir ce lundi qu’elle condamnait "fermement les chants homophobes et sexistes entendus hier (dimanche) soir lors de la rencontre OGC Nice-Olympique de Marseille, ainsi que les banderoles racistes et sexistes déployées". Dans son communiqué, la LFP a ajouté que ces incidents seront au programme de la prochaine Commission de Discipline mercredi. L’OGC Nice est sous le menace d’un éventail de sanctions assez large, allant de la simple amende jusqu’au retrait de point.

QM