L'OM exprime "sa plus vive indignation" après les banderoles à caractère raciste et les insultes à Nice

Le voyage des Marseillais à Nice ne s'est pas vraiment passé dans le calme ce dimanche. En plus de la défaite (2-0) en clôture de la 19e journée de Ligue 1, le club phocéen et ses joueurs ont été ciblés par des banderoles et insultes à caractère raciste ou homophobes avant et pendant la rencontre. Après le communiqué cinglant de la LFP pour annoncer l'instruction de ces tristes événements par la commission de discipline, l'OM a également dénoncé le comportement des ultras du Gym.
L’Olympique de Marseille tient à exprimer sa plus vive indignation suite aux banderoles déployées hier soir dans l’une des tribunes de l’Allianz Riviera", a taclé le club présidé par Pablo Longoria via un texte publié sur son site internet. "Le caractère raciste et injurieux de ces banderoles vis-à-vis de Marseille, de l’OM, de ses joueurs, notamment de Neal Maupay auquel le club apporte tout son soutien, est inacceptable."
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L'OM réaffirme son engagement contre le racisme et pour la tolérance
En marge du coup d'envoi puis pendant la rencontre, des supporteurs de la Populaire Sud ont déployé plusieurs banderoles. Une première pour lancer une "chasse aux rats", en référence aux Marseillais et à la connotation clairement raciste. Une deuxième pour se moquer de l'absence des fans phocéens, interdits de déplacement pour la rencontre, et flanquée des mots "liberté pour les ultrats".
"Alors qu’il prône historiquement des valeurs de diversité, d’inclusion et de tolérance, l'OM tient à rappeler son engagement inaltérable contre toute forme de racisme, qui n’a sa place ni dans un stade, ni dans la société", a encore précisé l'actuel deuxième du classement au lendemain de ces nouveaux incidents en marge d'un Nice-OM en Ligue 1.
Enfin, un troisième banderole a directement visé un joueur de l'OM: Neal Maupay. Ancien grand espoir du club, formé chez les Aiglons, et désormais chouchou du public marseillais, l'attaquant a en effet reçu de nombreuses insultes lors de la rencontre.
Le buteur de 28 ans, lui-même, mais pas seulement puisque sa mère a aussi fait l'objet d'injures sexistes avant et pendant le choc du championnat. "La mère à Neal Maupay, c'est une grosse p*te", ont chanté les Ultras de la Populaire Sud avant même le coup d'envoi.
Avant de déployer une banderole sur le même ton pendant le match: "Maupay: tu es passé d'enfant du club à un enfant de pu**".